17 résultats pour "oh oui en chantier"

Manor Lords - Au bout du comte

« Mettez vos putains de bras en l'air, levez-vous de vos sièges, tout le monde me regarde, tout le monde me regarde », chantait Tupac Shakur en 1996, et pourrait chanter aujourd'hui Greg Styczeń, le développeur polonais de Manor Lords.

The Day Before - Pile à leurre

« Bonjour, c’est la DGCCRF. Je viens de lire les 500 pages de votre dossier. C’est moche.
– C’est parce que jeu pas fini.
– Ça, c’est sûr. Vous avez une roadmap ?
– Oui-da : prendre argent, fermer, peut-être changer nom studio, recommencer. Tout bien organisé. »

Zero Sievert - C’est l’histoire d’un demake

J’ai toujours peur que les gens se vexent quand je qualifie un jeu de « demake ». Pourtant, je le pense comme un très beau compliment : il faut beaucoup de talent pour parvenir à retirer plein de choses à un jeu afin de n’en garder que l’essence, ou prouver qu’il peut fonctionner avec des graphismes bien moins ambitieux. Bien sûr des fois ça rate, comme avec Zero Sievert. Ah oui, c’est plutôt là que les gens se vexent.

Arma Reforger - Ceci n'est pas Arma 4

Oh non, ne vous levez pas de votre siège. Arma Reforger n'est pas la suite d'Arma 3. C'est une sorte de banc d'essai grandeur nature. Vendu 30 euros, tout de même.

Vampire Survivors - Dopamine d'or

Vampire Survivors est le feu follet de ces dernières semaines. Déniché par un youtubeur américain au fond du rayon « Jeux pas chers » de Steam, ce clone de Magic Survival, un passe-temps gratos sorti il y a un an sur Android, a vu ses ventes exploser en quelques semaines.

Solasta: Crown of the Magister - Il est né le d20 enfant

Le jour de ma mort, en arrivant au Paradis, qui est très certainement peuplé de rôlistes (des gens qui passent leurs journées à apprendre par cœur le nombre de jets de d20 nécessaires pour tuer un dragon rouge n'ont ni le temps ni l'occasion de pécher), je m'agenouillerai devant Saint-Pierre et implorerai sa pitié. « Ô gardien des portes nacrées, je le confesse, je n'ai pas toujours eu foi en Solasta et je le regrette aujourd'hui. Mais j'avais mes raisons et, vu qu'on est ici pour l'éternité, je te prie (oui, tout le monde se tutoie au Paradis, c'est son seul point commun avec une start-up) de les écouter. »

L'interface est un peu envahissante, mais elle est très élégante, on a l'impression de voir un jeu Amplitude en compréhensible.
Phantom Brigade - Châssis dans le rétro

Je sais bien : un jeu de combats tactiques au tour par tour avec des robots géants, ça ressemble à un projet inventé à partir d’une grille de bingo. Mais ce concept pas bien original est trompeur, car Phantom Brigade est l’un des meilleurs prototypes de l’année. Oui, ça sonne très flatteur, mais je viens de lui mettre un taquet en le qualifiant de « prototype », alors ça compense.

Atlas - Dans la mer jusqu'au cou

Si vous êtes un développeur de jeux, je n'ai qu'une seule chose à vous dire : ne mentez pas. Jamais. Même avec un flingue sur la tempe. Pourquoi ? Parce que le moindre coup de projecteur sur votre projet révélera tous vos mensonges, un peu comme le luminol nous a dévoilé l'état réel du bureau de Doc Teraboule après son départNote : 1. Et si ce conseil tombe sous le sens pour vous, sachez qu'il est loin d'être perçu comme une évidence par de nombreux studios. Oui, même chez ceux dont les ventes se comptent en millions d'exemplaires, comme Wildcard.

Note 1 : Rassurez-vous, nous l'avons immédiatement brûlé dans un obscur rituel viking.

Voilà ce qu'il se passe quand une communauté a assez bien travaillé pour disperser le gros caillou qui se dirige vers sa planète...
Eco - Le ciel lui est tombé sur la tête

Eco n'était pas encore installé sur mon disque dur que j'étais déjà convaincu de ce que j'allais y trouver. Les images, vidéos et le résumé sur Steam était limpides : un clone de Minecraft, en plus mignon, basé sur la collaboration et teinté de bonne conscience écologique. Je ne m'attendais pas à ajouter à la liste des interrogations sur les marges brutes, l'inflation, la démocratie ou le collectivisme. En un mot comme en cent, derrière la couverture chamarrée de Oui-Oui au pays des bisons se cachait Le Capital de Marx.

Le soutien du sniper, idéal pour bien nettoyer dans les coins.
Door Kickers : Action Squad - Le dîner de gonds

On entend souvent dire que les portes sont les meilleures amies de l’homme. Faux. Ce n’est là que pure propagande portiste relayée par les merdias et leurs cohortes de journalopes. Croyez-moi, qu’elles soient battantes ou coulissantes, les portes sont arrogantes et fourbes, tapies dans l’ombre à guetter la première occasion pour se refermer sur votre nez ou vous sectionner une phalange. Si cela ne tenait qu’à moi, on éradiquerait cette sale engeance de la surface de la planète.

Wild West Online - Un MMO à l'Ouest

Une machination alien ? Une injonction des Illuminati ? Un complot du lobby de protection des bisons ? Il n'y a pas trente-six mille raisons qui pourraient expliquer l'absence criante et cruelle de jeux vidéo qui se déroulent dans le Far West, surtout qu'un bon milliard de joueurs doit se trouver prêt à se ruer sur le premier ersatz de western qui pointera le bout de son nez sur Steam. Il n'y a qu'à voir l'engouement qu'ont suscité les premières captures d'écran de Wild West Online. Un décor mirifique et des promesses à tire-larigot : c'était exaltant. Excitant. Enivrant. C'était surtout, disons-le, un peu trop beau pour être vrai.

Grille du numéro 397
La grille de Maîtresse Paule Cul

Retrouvez en kiosque le nouveau livre de Maîtresse Paule Cul : Cuciverbiste, un vrai métier – 1 pticoin (oui, pour une coincoinmonnaie t'as plus rien).

Night Call
La caravane patche de mai 2020 - Mises à jour notables et emplâtres sur jambes de bois
Enter the Gungeon
La caravane patche d'avril 2019 - Mises à jour notables et emplâtres sur jambes de bois
FTL : Faster Than Light
La caravane patche de février 2020 - Mises à jour notables et emplâtres sur jambes de bois
Flight Simulator - Hélice au pays des merveilles

« T’excite pas, ça va tourner à cinq images par seconde. » Je me répétais cette phrase devant chaque photo d’écran de Flight Simulator. Même les vidéos me poussaient à la méfiance, je sentais la bonne grosse arnaque du rendu précalculé dans une ferme de serveurs. Parce que c’était trop beau. Trop de détails. Trop de nuages. Trop d’ombres. Trop d’arbres. Trop de bâtiments. Puis Microsoft m’a collé devant une machine faisant tourner le jeu. Et j’ai pleuré.

Les « Graals » du jeu de société - Quand le carton d’occasion s’achète au prix du caviar

Imaginez. Imaginez un monde où une boîte de Catane vaudrait 1 500 euros. Un monde où pour faire une partie de La Guerre de l’Anneau, il vous faudrait débourser plus de 2 000 euros. Un monde où votre jeu préféré est aussi difficile à trouver qu’un garagiste honnête. Ça y est ? Vous l’avez en tête ? Vous venez sûrement de laisser éclater un grand rire teinté de soulagement en vous le représentant. Car bien évidemment, tout ceci ne serait que pur fantasme, délire psychotique, divagation de pousseurs de pions sous substances hallucinogènes, pas vrai ? Hein ? Pas vrai ?