245 résultats pour "amour vache"

Akropolis - Welcome to Rupture

Ça va vous surprendre, mais j’aime bien les jeux de plateau. Ça me détend, ça me vide la tête. Loin des petits tracas de la vie quotidienne, l’esprit baguenaude et s’apaise. Tout guilleret, on s’étonne à penser à des broutilles sans conséquences, du genre : C’est quoi, « avoir une âme » ?

Banishers : Ghosts of New Eden - Les histoires d’amour finissent mal, en général

Red et Antea s’aiment d’amour fou, comme des soldats, comme des stars de cinéma. Vous voyez, ils s’aiment comme ça. Elle est son professeur, son amante. La recette du bonheur ? Pas avec leurs choix de vacances étonnants.

Street Fighter IV - Thanatopracteur et nécromancien d'un genre laissé pour mort

Après presque dix ans sans épisode majeur, Street Fighter IV sort durant l'été 2008, sans que Capcom ne se doute du raz-de-marée qui suivra. Amour renouvelé pour Ken et Ryu, ventes de sticks arcade, création d'emplois et résurrection de nombreuses licences laissées dans l'oubli, retour sur un jeu plus influent qu'il n'y paraît.

Dark Messiah of Might and Magic - Une aventure des pieds nickels

Vous le savez, tout l'intérêt de s'y connaître en jeux vidéo est d'avoir le dessus lors d'une conversation mondaine en invoquant des références aussi obscures qu'impressionnantes. Certes, vous savez déjà répliquer « oh, moi tu sais, je préfère Europa Universalis – pas le 4 hein, le premier, celui sorti en douze exemplaires en 1976 » dès qu'un béotien tente de vous clamer son amour de Civilization. Mais il est beaucoup plus difficile d'avoir l'air supérieur lorsque la conversation dévie vers les jeux de rôle en 3D. Pour dominer un amateur de Skyrim, faut-il brandir Morrowind ? Ça ne surprend plus personne. Deus Ex ? Trop connu. Anachronox ? Vous auriez l'air d'avoir inventé le titre. Non, ce qu'il vous faut dans ces cas-là, c'est un plaisir de fin gourmet tombé dans l'oubli, de préférence développé par un studio prestigieux. Là, il vous faut Dark Messiah of Might & Magic.

Bonne nouvelle pour les bâtisseurs ambitieux : il est tout à fait possible de monter à plusieurs centaines d'habitants sans problème de fluidité ou de pathfinding.
Ostriv - L'Ukraine de la crème

Imaginez. Vous êtes à l'Hippopotamus d'Aulnay-sous-Bois avec « Doudou85 » rencontrée sur Tinder. Vous discutez, tout est naturel. Les sujets de conversation s'enchaînent, vous riez ensemble, vous vous regardez dans les yeux, l'alchimie est incroyable. Chaque minute vous convainc un peu plus que vous allez, ensemble, vivre une grande et belle histoire. Ce moment magique, cet instant rare où l'on sent l'amour naître en soi, c'est exactement ce que j'ai vécu lors de ma première soirée sur Ostriv.

Sans avoir le charme campagnard de Banished, Dawn of Man est quand même agréable à regarder. J'aurais juste voulu un peu plus de variété dans les huttes résidentielles.
Dawn of Man - Banished au régime paléo

Pourquoi les jeux de gestion de villages sont-ils si addictifs ? Que se passe-t-il dans notre cerveau pour qu'on puisse rester six heures d'affilée, sans bouger le cul de la chaise, à regarder vivre des persos virtuels dans les petites maisons qu'on leur a construites, à surveiller leurs besoins, à leur ordonner de produire tel machin, d'exploiter telle mine, de couper tel tronc d'arbre ? Est-ce un trip mégalo ? Un fantasme de contrôle total ? L'amour de l'optimisation ? Je n'en sais rien, et pourtant Dawn of man, comme Banished avant lui, m'a encore fait le coup.

Pierre Corbinais, ouvreur du jeu alternatif

Quel que soit le festival de jeux vidéo ou la game jamNote : 1 auquel vous assistez, Pierre Corbinais, bientôt la trentaine, y est probablement aussi. Impossible de le manquer : grande silhouette longiligne, petites lunettes, cheveux courts et grand front, toujours un bâton de réglisse ou une vapoteuse en bouche et une tasse de matéNote : 2 à la main. Et bien sûr, immanquablement, une chemise aux mille couleurs et aux motifs exubérants. Libraire de formation, puis journaliste, Pierre Corbinais, alias Pierrec, est devenu un peu malgré lui l'une des figures de proue de la scène indé française. Non seulement parce qu'il écritNote : 3 et développe des jeux, qui derrière un pixel art sommaire cachent des récits réussis, tantôt sérieux, tantôt drôles. Mais aussi parce qu'il documente les créations des autres sur ses sites, l'Oujevipo, dédié aux jeux indés, et Shake That Button, dédié aux jeux à contrôleur alternatif.

Note 1 : Un évènement, physique ou en ligne, durant lequel des créateurs développent un jeu vidéo avec des contraintes particulières de temps et de contenu.
Note 2 : « À A Maze (Ndlr : le plus gros des festivals de jeux vidéo alternatifs, qui oscille tous les six mois entre Johannesburg et Berlin), on est peu sorti du lieu du festival et je n'ai presque rien vu de Berlin. Mais j'ai découvert le maté. »
Note 3 : Cet entretien l'a d'ailleurs mis encore plus en retard pour son prochain projet, Enterre-moi, mon amour, qu'il scénarise pour The Pixel Hunt et Figs.

Le TI-99/4A (1981).
Itinéraire d'un enfant 3D - Interview : Alexandre Hadjadj

Dans les années 1980, Alexandre Hadjadj écrivait des petits programmes en BASIC dans sa chambre du 14e arrondissement de Paris. Trente ans plus tard, ce très discret codeur français, qui n'avait jusque-là jamais accordé la moindre interview, occupe l'un des postes les plus prestigieux de l'industrie du jeu vidéo. En tant que technical director chez Rockstar, il chapeaute toute la partie graphique des jeux du studio. Vous vous êtes extasié devant la clarté des décors ou la pureté de l'antialiasing de Grand Theft Auto V ? Vous avez bavé devant les effets de lumière ou l'incroyable distance de vue de Red Dead Redemption 2 ? Alexandre Hadjadj et son équipe d'une trentaine de programmeurs spécialisés, repartie entre l'Écosse et les États-Unis, en sont les responsables. Nous nous sommes vautrés ensemble dans un canapé autour d'une assiette de cookies, et nous avons parlé avec lui de son métier, des moteurs 3D, des consoles, et de son chaotique parcours professionnel dans les méandres de l'industrie du jeu vidéo.

Rage 2 - Bad Max

En ces temps troublés, où règne la discorde entre les cultures, les peuples et les civilisations, il est important de garder à l'esprit ce que nous avons en commun. Pour y parvenir, on pourrait par exemple organiser une grande fête où l'on réunirait tous les scénaristes français qui se sont dit un jour « j'ai une super idée de film, c'est l'histoire d'un couple de bourgeois parisiens » et tous les game designers nord-américains qui ont prononcé la phrase « j'ai une super idée de jeu vidéo, ce serait un open world dans le désert où on tuerait des punks en lootant des trucs ». Ensuite, je sais pas... On pourrait fermer toutes les portes et mettre le feu au bâtiment.

The End is Nigh - Réglé comme du papier à musique

Si l'Histoire nous a offert de nombreuses et importantes leçons, l'une des plus précieuses est peut-être qu'il faut toujours se méfier des œuvres qui font de la musique classique un usage intensif. On ne sait jamais vraiment s'il s'agit d'un choix motivé par un trop petit budget ou une trop grande prétention, mais la prudence est de mise.

N'importe quoi, n'importe quand - Couly, cette feignasse, part à la retraite...

Notre magazine ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui sans le coup de crayon et les idées de notre ami Didier Couly. Tantôt grotesque, pince-sans-rire ou sérieux (surtout lorsqu'il fait de l'humour), notre illustrateur part aujourd'hui goûter une retraite bien méritée. L'occasion pour nous de revenir en questions et en images sur le parcours d'un artiste pour qui « con » est autant une ponctuation qu'un état d'esprit.

Hogwarts Legacy - C'est moche. Lille aussi.

Des décors majestueux et riches d’une histoire millénaire. Une école prestigieuse qui enseigne des matières ésotériques. Voilà les mirages qu’on m’avait fait miroiter pour que je me lance dans des études à Lille. Euh, à Poudlard, bien sûr. À Poudlard.

Asus ROG Ally - La guerre des consoles-PC portables est déclarée

Après avoir laissé la concurrence essuyer les plâtres, Asus se lance lui aussi dans la danse des consoles/PC portables avec une machine polyvalente et dopée aux dernières technologies. Sur le papier, le Steam Deck n’est plus qu’un joujou has been. Et dans les faits ?

Dead Cells - De Motion Twin à Evil Empire, comment un « projet de la dernière chance » est devenu un succès international

Depuis sa sortie en accès anticipé en 2017, le jeu français Dead Cells s’est écoulé à plus de dix millions d’exemplaires. Il constitue un tournant majeur dans l’histoire du studio bordelais Motion Twin, fondé en 2001 sur le modèle d’une SCOP (pour « société coopérative de production », dont chaque salarié est associé), devenue un symbole de réussite et de différence dans une industrie réputée pour ses méthodes de travail parfois déplorables, entre crunchs à répétition et affaires de harcèlement.

Adieu Lord Casque Noir - Hommage à Jérôme Darnaudet, par Canard PC
Enshrouded - Votre Valheim de 2024

Imaginez qu'il est six heures du matin, vous rentrez à pied d'une folle soirée en boîte où vous avez dominé le dancefloor de vos déhanchés suggestifs sur les plus grands tubes de la variété française des années 1980. Et vous avez la dalle. Vous êtes même complétement affamé. Vous voulez un truc gras, sucré, décadent. Vous errez dans les rues du village, quand tout à coup, au loin, un panneau lumineux perce les brumes de l'aurore : « Boulangerie ».

Like a Dragon : Infinite Wealth - Aloha du plus fort

Après une fantasque, attachante et bancale virée avec Kiryū Kazuma dans Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name, nous retrouvons Ichiban Kasuga, bien planqué derrière son bureau d’agent d’Hello Work, le « Japon Travail » de l’Archipel. Like a Dragon : Infinite Wealth débute par une scène de l’ordinaire, qui revêt un intérêt primordial, tragique : comment survivre à la perte de son emploi, ainsi qu’au déclassement qui en résulte dans une société où tous les regards, davantage que les mots, vous dévorent.

Resident Evil 4 - C’est la secte au village

Le premier Resident Evil 4 est l'un de mes jeux préférés de tous les temps, et pour cette raison, je vais tenter de faire parler la critique professionnelle plutôt que la fan invétérée. Laissez-moi donc vous expliquer, en toute objectivité et sans la moindre once d’aveuglement, pourquoi Resident Evil 4 est un bon remake, selon la très sérieuse Commission des gens sensés qui aiment vraiment le jeu vidéo.

2013-2023 : le récit de dix années rocambolesques à Canard PC

​​Il y a une décennie, on fêtait les 10 ans de Canard PC en retraçant l’histoire secrète du magazine, de 2003 à 2013. Cette frise chronologique s’étalait sur cinquante pages et trois numéros. Cette fois, il a fallu se limiter à dix pages pour les 20 ans (ce qui a demandé énormément d’autocensure et d’abnégation). Voici donc les événements qui ont marqué la rédaction de 2013 à 2023 – du moins, ceux qu’on a le droit de raconter.

Totally Accurate Battle Simulator - Batailles dérangées

Quand j'ai vu un costaud pousser un chariot à toute allure, j'ai tout de suite su que ça allait être un carnage. Il a réussi à envoyer valdinguer quelques-uns de ses adversaires puis s'est vite fait engloutir par la masse des combattants. C'était du grand n'importe quoi : un pauvre diable se faisait tabasser au sol et un autre esquivait avec grâce les projectiles adverses, avant qu'une charge féroce le projette en l'air. Alors vous pensez, quand j'ai vu la violence des affrontements, j'ai tout de suite préféré m'éloigner de la manif' des Gilets jaunes et rentrer chez moi jouer à Totally Accurate Battle Simulator.