91 résultats pour "amour vache unloved"

Akropolis - Welcome to Rupture

Ça va vous surprendre, mais j’aime bien les jeux de plateau. Ça me détend, ça me vide la tête. Loin des petits tracas de la vie quotidienne, l’esprit baguenaude et s’apaise. Tout guilleret, on s’étonne à penser à des broutilles sans conséquences, du genre : C’est quoi, « avoir une âme » ?

Bonne nouvelle pour les bâtisseurs ambitieux : il est tout à fait possible de monter à plusieurs centaines d'habitants sans problème de fluidité ou de pathfinding.
Ostriv - L'Ukraine de la crème

Imaginez. Vous êtes à l'Hippopotamus d'Aulnay-sous-Bois avec « Doudou85 » rencontrée sur Tinder. Vous discutez, tout est naturel. Les sujets de conversation s'enchaînent, vous riez ensemble, vous vous regardez dans les yeux, l'alchimie est incroyable. Chaque minute vous convainc un peu plus que vous allez, ensemble, vivre une grande et belle histoire. Ce moment magique, cet instant rare où l'on sent l'amour naître en soi, c'est exactement ce que j'ai vécu lors de ma première soirée sur Ostriv.

Sans avoir le charme campagnard de Banished, Dawn of Man est quand même agréable à regarder. J'aurais juste voulu un peu plus de variété dans les huttes résidentielles.
Dawn of Man - Banished au régime paléo

Pourquoi les jeux de gestion de villages sont-ils si addictifs ? Que se passe-t-il dans notre cerveau pour qu'on puisse rester six heures d'affilée, sans bouger le cul de la chaise, à regarder vivre des persos virtuels dans les petites maisons qu'on leur a construites, à surveiller leurs besoins, à leur ordonner de produire tel machin, d'exploiter telle mine, de couper tel tronc d'arbre ? Est-ce un trip mégalo ? Un fantasme de contrôle total ? L'amour de l'optimisation ? Je n'en sais rien, et pourtant Dawn of man, comme Banished avant lui, m'a encore fait le coup.

Dead Cells - De Motion Twin à Evil Empire, comment un « projet de la dernière chance » est devenu un succès international

Depuis sa sortie en accès anticipé en 2017, le jeu français Dead Cells s’est écoulé à plus de dix millions d’exemplaires. Il constitue un tournant majeur dans l’histoire du studio bordelais Motion Twin, fondé en 2001 sur le modèle d’une SCOP (pour « société coopérative de production », dont chaque salarié est associé), devenue un symbole de réussite et de différence dans une industrie réputée pour ses méthodes de travail parfois déplorables, entre crunchs à répétition et affaires de harcèlement.

Banishers : Ghosts of New Eden - Les histoires d’amour finissent mal, en général

Red et Antea s’aiment d’amour fou, comme des soldats, comme des stars de cinéma. Vous voyez, ils s’aiment comme ça. Elle est son professeur, son amante. La recette du bonheur ? Pas avec leurs choix de vacances étonnants.

Street Fighter IV - Thanatopracteur et nécromancien d'un genre laissé pour mort

Après presque dix ans sans épisode majeur, Street Fighter IV sort durant l'été 2008, sans que Capcom ne se doute du raz-de-marée qui suivra. Amour renouvelé pour Ken et Ryu, ventes de sticks arcade, création d'emplois et résurrection de nombreuses licences laissées dans l'oubli, retour sur un jeu plus influent qu'il n'y paraît.

Courtisans - Dans ta gueuleton !

C’est un bon jeu, non… c’est un mauvais jeu, mais un bon moment. Mais… du coup c’est un bon mauvais jeu ? Ou l’inverse. Voilà, c’est ça ! À moins que ce soit le contraire.

Rage 2 - Bad Max

En ces temps troublés, où règne la discorde entre les cultures, les peuples et les civilisations, il est important de garder à l'esprit ce que nous avons en commun. Pour y parvenir, on pourrait par exemple organiser une grande fête où l'on réunirait tous les scénaristes français qui se sont dit un jour « j'ai une super idée de film, c'est l'histoire d'un couple de bourgeois parisiens » et tous les game designers nord-américains qui ont prononcé la phrase « j'ai une super idée de jeu vidéo, ce serait un open world dans le désert où on tuerait des punks en lootant des trucs ». Ensuite, je sais pas... On pourrait fermer toutes les portes et mettre le feu au bâtiment.

The End is Nigh - Réglé comme du papier à musique

Si l'Histoire nous a offert de nombreuses et importantes leçons, l'une des plus précieuses est peut-être qu'il faut toujours se méfier des œuvres qui font de la musique classique un usage intensif. On ne sait jamais vraiment s'il s'agit d'un choix motivé par un trop petit budget ou une trop grande prétention, mais la prudence est de mise.

Like a Dragon : Infinite Wealth - Aloha du plus fort

Après une fantasque, attachante et bancale virée avec Kiryū Kazuma dans Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name, nous retrouvons Ichiban Kasuga, bien planqué derrière son bureau d’agent d’Hello Work, le « Japon Travail » de l’Archipel. Like a Dragon : Infinite Wealth débute par une scène de l’ordinaire, qui revêt un intérêt primordial, tragique : comment survivre à la perte de son emploi, ainsi qu’au déclassement qui en résulte dans une société où tous les regards, davantage que les mots, vous dévorent.

Resident Evil 4 - C’est la secte au village

Le premier Resident Evil 4 est l'un de mes jeux préférés de tous les temps, et pour cette raison, je vais tenter de faire parler la critique professionnelle plutôt que la fan invétérée. Laissez-moi donc vous expliquer, en toute objectivité et sans la moindre once d’aveuglement, pourquoi Resident Evil 4 est un bon remake, selon la très sérieuse Commission des gens sensés qui aiment vraiment le jeu vidéo.

Totally Accurate Battle Simulator - Batailles dérangées

Quand j'ai vu un costaud pousser un chariot à toute allure, j'ai tout de suite su que ça allait être un carnage. Il a réussi à envoyer valdinguer quelques-uns de ses adversaires puis s'est vite fait engloutir par la masse des combattants. C'était du grand n'importe quoi : un pauvre diable se faisait tabasser au sol et un autre esquivait avec grâce les projectiles adverses, avant qu'une charge féroce le projette en l'air. Alors vous pensez, quand j'ai vu la violence des affrontements, j'ai tout de suite préféré m'éloigner de la manif' des Gilets jaunes et rentrer chez moi jouer à Totally Accurate Battle Simulator.

La plus belle histoire d'amour du jeu vidéo - Final Fantasy VII et sa narration mécanique

J'ai terminé trois fois Final Fantasy VII. Je l'ai fini une première fois en 1997, quelques semaines après sa sortie sur PlayStation. Je l'ai terminé une deuxième fois, quelques années plus tard, lorsque le titre est arrivé sur PC. La dernière fois, c'était l'année dernière, à l'occasion du portage sur Switch. Après l'avoir parcouru trois fois dans son intégralité, je pensais bien connaître le jeu et pourtant, sans une vidéo publiée sur YouTube il y a trois ans, je serais peut-être passé à côté d'une des plus belles histoires d'amour du jeu vidéo.
(Attention, cet article contient des spoilers.)

Haven - L'amour dans l'âme

« Ça dégouline d'amour,

C'est beau mais c'est insupportable.

C'est un pudding bien lourd,

De mots doux à chaque phrase. »

Je ne m'y attendais pas, mais on dirait que Anaïs a joué à Haven avant tout le monde.

Workers and Ressources : Soviet Republic - Par amour du goulag

J'ai rarement joué à un city-builder aussi intimidant que Workers & Ressources : Soviet Republic (WRSR). Ça ne tient même pas au fait que les chœurs de l'Armée rouge s'époumonent dans les oreilles du joueur dès le menu principal. Ni au fait que le jeu se contente de présenter les clés d'une immense région vallonée et de nous laisser bâtir avec une vertigineuse liberté. Non, si WRSR impressionne autant, c'est surtout parce qu'il ne se cache pas d'être au city-builder ce que le Rafale est au tricycle.

Nioh 2 - Katana que l'amour

« Ah fait chier ! Mais comment... Nan mais c'est pas possible ! Put*bip* de *bip* qui *bip* je vais te *bip* ton chien sur la commode ! » Voilà pourquoi je déteste les jeux à la Dark Souls : ils me font dire des gros mots que je réserve habituellement aux développeurs de mauvais jeux. Or, malgré ma colère et mon absence de « pur ski11z de 0ufz0r lol git gud », Nioh est une licence qui m'a toujours plu.

Batman : The Dark Knight Returns (1986) et Watchmen (1986-1987), les deux comics qui vont tout changer.
Marvel, DC (et les autres) - La grande histoire d’amour entre comics et jeux vidéo

Présents dès les premiers balbutiements de notre média ludique adoré, les super-héros ont connu dans le jeu vidéo une évolution finalement similaire à son support. On est parti de très loin, de bouillies de pixels à peine reconnaissables et de mécaniques de jeu très rudimentaires, pour évoluer vers de véritables films interactifs, rendant enfin justice à nos personnages préférés. Très tôt, bien avant que les producteurs de cinéma ne s’y intéressent, les éditeurs de comics ont compris le potentiel du jeu vidéo comme produit dérivé de leurs franchises. En tête de pont, les deux ténors du marché, Marvel et DC Comics s’y sont investis corps et âme, avec plus ou moins de bonheur...

Conan Exiles - On en aggro, sire

« Toi qui arrives dans ces terres, sache qu’ici, tu peux devenir qui tu souhaites », m’a dit Conan Exiles alors que je venais de débarquer. Les idées ont immédiatement fusé de toutes parts. Je pourrais être un odieux esclavagiste qui vend de pauvres hères aux plus offrants. Ou pourquoi pas un armurier qui vend des protections aux inconscients qui vont écumer les donjons ? Au final, j’ai décidé d’ouvrir ma propre taverne afin de noyer ma tristesse dans l’alcool.

A Total War Saga : Troy - Le talent d’Achilles

Obsédé par la chute d’une nouvelle de Marguerite Yourcenar où un personnage rêveur lâche qu’il « a manqué à l’Illiade un sourire d’Achille », j’avais déjà songé à la fin de mon test : lassé par le quatorzième Total War à reprendre la même formule, j’aurais conclu qu’il « a manqué à Total War : Troy un sourire d’Izual ». Mais le destin déteste les plans trop bien rodés...

Full Métal Planète - Heavy Métal

Personne ne dit « Full Métal Planète », tout le monde dit « Feu-meu-peu », car lorsqu’on aime quelque chose d’un amour tendre et vrai, on lui donne un petit nom. Et la simple évocation du nom du jeu provoque la même réaction chez tous ceux qui y ont joué à la fin des années 1980 ou plus tard, en héritant d’une boîte familiale : « Ah oui, le jeu de minage là ! Avec les tanks et les roches. C’était bien ça, je m’en referais bien une partie un jour. »