16 résultats pour "paris games week 2016"

Être ou ne pas être édité - Telle est la question

Un éditeur ? Pour un jeu indé ? Ça va pas ? Et pourquoi pas un stand à l’E3 et des press tours aux Baléares avec 10 % de jeu, 40 % de jet ski et 50 % de vodka ? Non mais ils sont tombés sur la tête ou quoi, à Canard PC ?

Salon d'Essen 2016 - La Mecque du jeu de plateau

S’il est un rendez-vous incontournable du monde du jeu de société, c’est bien Essen : la ville abrite chaque automne le plus gros salon international du jeu. Pour le résumer en quelques chiffres, Essen c’est plus de 170 000 visiteurs qui s'agglutinent sur ses tables de démonstration pendant quatre jours, un millier de stands d’exposants d’une cinquantaine de nationalités différentes et un zillion de litres de bières écoulés le soir dans les troquets du coin.

Les évasions barbares

Ils ont poussé comme des champignons mutants. En l’espace de trois ans, leur nombre a décuplé. Et pour une fois, le terme est utilisé littéralement : à Paris, ils étaient trois fin 2013, ils sont désormais, fin 2016, une trentaine. Les jeux d’évasion grandeur nature, live escape games, que notre rédacteur en chef bien-aimé préfère appeler « résolutions coopératives d'énigmes en milieu clos » parce qu’il se la raconte, ont pris d’assaut la capitale (cette fois-ci, pas littéralement), et commencent à essaimer outre-périphérique, jusque dans les régions de France les moins densément peuplées. Alors, selon la formule consacrée, nous allons poser les questions qui fâchent : qui sont-ils ? quels sont leurs réseaux ? et surtout, ces gens méritent-ils vraiment notre argent ?

Du Gamergate à l'élection de Donald Trump - Pourquoi la droite radicale a choisi le jeu vidéo comme champ de bataille culturel

Dans le dernier numéro de Canard PCNote : 1, Izual évoquait les scandales de harcèlement sexuel qui ont secoué le milieu du jeu vidéo l'été dernier. Comme il l'expliquait, si la misogynie n'est pas, malheureusement, propre à cette industrie, la conjonction d'emplois rares et précaires, qui contraint les victimes de comportements misogynes à se faire discrètes pour conserver leur poste, et de la sous-représentation des femmesNote : 2 contribuent à aggraver les choses. Dans cette deuxième partie, nous allons nous intéresser à l'autre versant du problème : non plus aux créateurs de jeux, mais aux consommateurs. Pourquoi les développeuses qui dénoncent des agressions ou tiennent des propos féministes sont-elles systématiquement victimes d'injures, voire de menaces, sur les réseaux sociaux ? Pourquoi des forums comme Reddit, 8chan ou le 18-25 de JVC sont-ils devenus des viviers où s'organisent des campagnes de harcèlement ? Qu'est-ce qui se joue, hier, aujourd'hui et demain, dans la « culture gamer » ?

Note 1 : http://cpc.cx/dossierharcelement
Note 2 : 14 %, chiffre SNJV 2018.

Comparaison de documents (1/2).
Paris Games Week 2018 - On y est allés pour que vous n'ayez pas à le faire

Un reportage photo de Kahn « fossoyeur du rire » Lusth et de Louis-Ferdinand « langue de pute » Sébum.

Stunfest 2018 - La Rennes Games Week

D’habitude, quand je croise des amis ou des connaissances dans un salon ou un festival, la première chose qu’ils me demandent c’est si j’ai vu des jeux intéressants, déniché une petite perle indé coincée sous un rocher. Mais pas au Stunfest (qui, pourtant, ne manquait pas de perles cette année). À Rennes, ce qu’on vous demande, c’est « tu t’es inscrit à quel tournoi ? », sous-entendu « t’es plutôt DBFZ ou SF5 ? Windjammers sinon ? ». En fait non, moi j’avais pris l’option « Endurance ».

La Forêt des frères Grimm - Canard dé

Aujourd'hui, le ciel est d'une couleur anormale. Un cobalt chaud et profond, sans rapport avec le bleu morne et pâle qui surplombe habituellement la capitale et qui transforme le moindre point d'ombre du festival Paris est LudiqueNote : 1 en planche de salut, où s’agglutinent les visiteurs qui attendent pour entrer sous les tonnelles des éditeurs.

Note 1 : Une sorte de Paris Games Week dédié aux jeux de plateau.

Oublier de mettre à jour sa Playstation 4 avant un salon, c’est quand même pas de pot.
La Pax à Paris - Enfin un salon où l’on a de la place pour marcher sans se bousculer

Un bon salon est-il un salon mort ? Les salons américains sont-ils frappés d’une soudaine et terrible malédiction quand ils traversent l’Atlantique ? Fin avril, à la déclinaison parisienne de la Pax américaine, il fallait se rendre à l’évidence : il n’y avait pas grand-monde dans les travées.

Ghost of Tsushima - La tête dans le sabre

Le 5 octobre 1274, une armée mongole d’environ 15 000 soldats débarque sur l’île japonaise de Tsushima, à mi-chemin entre le continent (à l’Ouest) et le reste de l’archipel (à l’Est). Le gouverneur de l’île, dans un mélange de bravoure, d’audace et de bêtise pure, part lutter contre l’invasion avec un groupe de quatre-vingt cavaliers. Étonnamment, ni lui ni ses soldats ne revinrent jamais.

Le Donjon de Naheulbeuk : l'Amulette du Désordre - Et Fangh dans les dents

À peine lancée, la démo de L'Amulette du Désordre m'a donné l'impression d'être en train d'écouter les sketchs du Donjon de Naheulbeuk. Le nain déblatère ses méchancetés, le barbare cherche la bagarre, le ranger parle un peu bizarrement et l'elfe... Wowowoh, attendez, il se passe quoi avec les doublages là ?

De quoi l'industrie du jeu vidéo est-elle malade ?

Licenciements en cascade, horaires intenables, précarité généralisée... Et si l'industrie du jeu vidéo marchait sur la tête ? Depuis la rentrée, la rédaction de Canard PC, en partenariat avec Mediapart, planche sur un dossier au long cours consacré aux conditions de travail dans le monde des jeux. Les deux articles de ce numéro constituent le début d'une série qui se poursuivra dans les prochains mois, détaillant la question en profondeur.

Drôle d’ambiance à Quantic Dream - Rififi au cœur d’un grand studio parisien

En tant que journaliste de Canard PC, on n’a pas tous les jours l’occasion de partir en grand reportage au tribunal. L’aventure n’en est que plus passionnante. Au programme, une sombre affaire de photomontages qui aura eu pour mérite de mettre en lumière les mœurs étranges d’une entreprise de jeux vidéo.

Avec les agriculteurs qui se détendent en jouant à Farming Simulator - « C'est une version édulcorée de notre quotidien, sans drame »

Il existe deux catégories de personnes. Celles qui, une fois leur journée de travail terminée, aiment bien se détendre et s’adonner à tout un tas d’activités qui ne leur rappellent pas le boulot. Et puis, il y a les autres : celles qui se replongent volontiers dans ce qui rythme déjà leur quotidien, que ce soit sur leur console ou leur PC. Parmi ces drôles de gens, certains sont agriculteurs et lorsqu’ils rentrent chez eux après une dure journée de labeur, ils font le choix d'allumer leur machine pour cultiver des rutabagas sur Farming Simulator.

Back 4 Blood - Retour au Source

Voilà treize ans que Left 4 Dead a révolutionné le jeu de zombies grâce à son mélange de coop’ accessible, de fusillades intenses et de décors disparates. Depuis, on a eu tout un lot d’imitations pétées et de shooters bourrins, à peine de quoi patienter jusqu’au seul clone qu’on attendait vraiment, celui développé par les créateurs de... Left 4 Dead.

Football Manager - Le mystère du tableau noir

La série Football Manager a beau avoir gagné ses galons à coups de premières places annuelles dans les charts PC, elle reste encore une énigme pour beaucoup. Le foot, soit. L’attrait de la balle qui rebondit, le grand air, les shorts… D’accord. Mais qu’est-ce qui peut bien pousser des gens sains d’esprit à payer pour se taper des tableaux Excel pendant des centaines d’heures ? Voilà qui devrait éclairer votre lanterne.

Weedcraft Inc. - La boîte à beuh

« Attention, ce n'est pas un jeu pour stoners ! Il y a un vrai propos politique, on y parle des conséquences économiques et sociales de la prohibition et de la dépénalisation du cannabis ! » L'insistance des développeurs, alors que la présentation n'a pas encore commencé, a quelque chose de suspect. Je sais pas moi, quand on va voir un Call of Duty, les développeurs ne commencent pas par expliquer que ce n'est pas un jeu pour les gens qui aiment tirer au M4 et par vanter la profondeur de l'analyse géopolitique du scénario. Et quand il nous montre un Assassin's Creed, Ubisoft ne prétend pas que ce n'est pas pour les amateurs d'aventure et que ce qui compte avant tout c'est la fidélité des décors... Euh, non, attendez, mauvais exemple.