233 résultats pour "ca laisse rover"

Terraforming Mars - Sélection : jeux de gestion

Depuis qu'Elon Musk a annoncé vouloir y envoyer l'intégralité de sa belle-famille, ainsi que ses employés insubordonnés, et que le grand public a vu, ébahi, Matt Damon y faire pousser des patates dans ses propres excréments, c'est un fait : Mars est devenu le nouveau lieu de villégiature spatial à la mode. Et c'est la Lune qui doit bien faire la gueule.

Elite Dangerous - La galaxie suffit-elle ?

Sorti en décembre 2014 grâce à une campagne Kickstarter (très) réussie lancée deux ans plus tôt, Elite Dangerous est le quatrième épisode d’une série de jeux lancée en 1984 avec le légendaire Elite, suivi de Frontier Elite et Frontier Elite II en 1993. Elite est un space sim qui vous propose d’arpenter la Voie lactée à bord de votre vaisseau et de vous adonner aux activités classiques que proposent les space sims : faire de l’argent par moult moyens, tuer des ennemis par moult moyens et explorer moult endroits. Trente ans après le premier épisode, Elite Dangerous (ED) a conservé cette recette simple mais ô combien efficace.

Dans le catalogue absurde de l’éditeur polonais PlayWay - Du Vatican du XIVe siècle à l’entretien de poupées en silicone : une plongée dans les simulateurs les plus étranges du marché

Pendant que Noël Malware s’émerveillait comme un enfant devant Cyberpunk 2077, je suis partie à la découverte d’une dimension un peu moins reluisante de la production vidéoludique. Je me suis intéressée à un autre jeu édité par l’un des géants polonais de l’industrie, qui s’annonce tout aussi mature, avec beaucoup de contenu à caractère sexuel, de la customisation de personnage – de la couleur de ses yeux à sa chevelure, en passant par ses organes génitaux. Ce jeu s’appelle Plastic Love, et c’est un simulateur qui sera prochainement édité par PlayWay, où l’on incarne le gérant d’un bordel qui doit entretenir des poupées en silicone. Comme quoi, CD Projekt n’a rien inventé.

Everdell - Auprès de mon arbre

Golem - Adopter les méthodes argiles

« Oh, c’est Golem ! Royal ! » Quand j’arrive avec la boîte, l’enthousiasme est au max. Il faut dire que le couvercle avec la tête d’argile aux yeux bicolores sur fond noir en jette, et que jouer avec des billes dans un gros jeu de gestion, ça n’arrive pas tous les jours.

Arrivée sur le port spatial de Lorville. La ville semble immense, mais seules quelques zones intérieures sont pour l'instant accessibles.
Star Citizen - Six ans et 200 millions de dollars plus tard

Star Citizen n'est toujours pas un jeu. Ce n'est même pas encore la moitié d'une version alpha potable. Mais la sublime entourloupe de Chris Roberts continue de turbiner à plein régime. Malgré les promesses trahies et les dates de livraison non respectées, il attire toujours plus de dodus pigeons prêts à lâcher des sommes extravagantes dans un produit qui n'existe pas. Six ans après son annonce, faisons le point sur ce chantier qui n'en finit plus d'avaler du cash.

Super Mario Bros. Wonder - On the Toad (again)

Le 30 septembre dernier, un message surgit soudain dans ma boîte Discord : « Si tu es toujours chaud pour Super Mario, je vais essayer de l'avoir en avance », me lance une certaine Ellen R. Le 7 novembre, soit plus de trois semaines après la sortie du jeu, un autre message s’affiche : « Tu peux tenter ce code et me dire si ça marche ? » J’ai tenté, et ça a fonctionné. Laissé dans l’expectative si longtemps, je m’étais imaginé parcourir ce Super Mario Bros. Wonder. Puis, quand tout le monde l’eut terminé, je continuais d’en tisser une rêverie colorée. Enfin, quand le jeu m’a ouvert ses bras, la fantaisie s’était tarie. C’est probablement tout le paradoxe de cet opus : qu’on y ait joué ou non, ça ne change pas grand-chose ; l’idée qu’on se fait du jeu suffirait presque.

Cyberpunk 2077 - Le jour où CD Projekt a retourné sa veste

Alors que je quitte la salle de projection de Cyberpunk, des étoiles dans les yeux et une veste promotionnelle taille S sous le bras, un trentenaire à l’air soucieux vient m’aborder. Un badge « Exposant » pendouille tristement de son cou. « Bonjour, j’aimerais vraiment avoir cette veste en M, est-ce que tu sais où je peux l’acheter ? » Lorsque je lui avoue n’en avoir aucune idée, il affiche une mine déçue. « Je ne suis pas de la presse, et ils ne veulent en donner qu'aux journalistes », déplore-t-il avant de repartir, dépité. Le même manège recommence une heure plus tard, quand je pose la fameuse veste sur un siège, le temps de tester un autre jeu. « Malheureuse ! Ne laisse pas ça traîner, tout le monde la veut », me hurle un développeur. Je serre la veste précieusement contre mon cœur battant et cours pour me rendre à mon prochain rendez-vous. Autour de moi, des voix s’élèvent – « Je te l’échange contre un rein fonctionnel ! » –, j’esquive un visiteur malingre arborant une pancarte « Une veste Cyberpunk 2077 contre mes faveurs sexuelles » et je finis par me réfugier dans les toilettes les plus proches, alors qu’une dizaine de fous furieux tambourinent à la porte. Comment en est-on arrivé là ?

Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name - Yaccuse… !

L’heure est à la récrimination. Non plus dans L’Aurore du 13 janvier 1898, mais bien sur Canard PC ou plutôt Kanarudo Piishii : alors que Yakuza : Like a Dragon avait convaincu son monde, la sortie d’un épisode aux allures de vrai-faux DLC semblait être de trop avant la virée tant attendue à Hawaï en janvier prochain. N’y allons donc pas par quatre chemins, c’est compliqué. Pourtant, si j’accuse quelqu’un, c’est moi, qui l’aime beaucoup trop pour ce qu’il est, plutôt que le jeu en lui-même.

La cruauté dans les jeux vidéo - Certains hommes veulent juste voir le monde virtuel brûler

Dans un bel élan de cruauté gratuite, des joueurs prennent un malin plaisir à semer chaos et souffance dans les mondes virtuels. Certains adeptes de GTA-like s'amusent à tirer dans les parties intimes de PNJ sans défense. D'autres génies du mal réunissent des Sims affamés dans une salle dépourvue de porte et les contraignent à se faire livrer une pizza qu'ils devront regarder moisir jusqu'à ce que vienne la délivrance de la mort. Des joueurs de Super Mario 64 rendent un bébé pingouin à sa mère éplorée avant de les jeter tous deux du haut d'une falaise. C'est cette cruauté, dont il m'arrive aussi de faire preuve, simplement parce que j'en ai le pouvoir, que j'aimerais aujourd'hui essayer de comprendre.

Asus ROG Ally : le Steam Deck déjà ringardisé, vraiment ?

Après le fulgurant succès du Steam Deck, il était évident que de nombreux constructeurs historiques allaient vouloir investir à leur tour le marché naissant des consoles-PC portable. Le premier d’entre eux : Asus, dont la très ambitieuse ROG Ally débarque dans les commerces le 13 juin pour 800 €. Mais le bond générationnel promis n’est pas encore pour tout de suite.

Happy Hacking Keyboard - La petite boite à rêver

En cette fin d’année est sorti un clavier déjà maintes fois présenté dans le magazine, mais très peu connu hors d’un cercle restreint de nerds et d’amateurs éclairés. Je vous parle évidemment du Happy Hacking Keyboard, ici dans sa version Professional Hybrid Type-S 25th Anniversary.

Assassin's Creed Valhalla - J'ai rien compris mais ça a l'air chouette

C'est un paradoxe : on ne se sent jamais aussi seul que lorsqu'on est entouré. Sans personne pour en témoigner, le solitaire n'est qu'un ermite, ni honteux, ni joyeux, ni amer. Ce qu'il lui faut, c'est quelqu'un pour l'observer, pour le juger, pour le pointer du doigt et lui dire : « Tu es seul, et je t'ai vu. » Ce qu'il lui faut, c'est un témoin de sa solitude.

Disco Elysium - Le triomphe d’Hercule Poivrot

« Ça ne sera jamais aussi bien qu'ils le disent. » Voilà ce qu'on se répète depuis quatre ans à chaque fois que ZA/UM donne des détails sur le projet Disco Elysium. Ambitieux, intelligent, superbe, drôle, déjanté, le jeu de rôle qu'on nous décrivait était surtout trop beau pour être vrai. Personne ne croyait vraiment que des développeurs de la Baltique sans expérience du jeu vidéo allaient pondre un chef-d’œuvre, sans trop forcer, en guise de première ligne sur leur CV. Aujourd'hui, il faut pourtant se rendre à l'évidence : un collectif d'artistes estonien a créé le meilleur jeu de rôle à avoir jamais été installé sur nos PC.

Metal Gear Survive - Prison avec survie

Ça n'est un secret pour personne : depuis son annonce en août 2016, je voue une haine brûlante et irrationnelle à Metal Gear Survive. Beaux joueurs et visiblement pas si vexés, les bureaux de Konami France nous ont ouvert leurs portes pour me laisser jouer quelques heures à la campagne solo de leur nouveau bébé.

Asus ROG Ally - La guerre des consoles-PC portables est déclarée

Après avoir laissé la concurrence essuyer les plâtres, Asus se lance lui aussi dans la danse des consoles/PC portables avec une machine polyvalente et dopée aux dernières technologies. Sur le papier, le Steam Deck n’est plus qu’un joujou has been. Et dans les faits ?

Cities : Skylines 2 - Sainte Mairie mère de Dieu...

« Si vous pouvez le rêver, vous pouvez le construire », nous dit le slogan de Cities : Skylines 2. Justement, moi, j'ai toujours rêvé d'une ville un peu moche, triste, terne, avec des bâtiments répétitifs et mal alignés, des habitants qui se plaignent pour rien et un maire qui veut démissionner. Après quelques dizaines d'heures sur ce jeu, mes désirs sont devenus une réalité.

Les écoles de jeu vidéo - Alma mater et amas de matière

Pendant longtemps, on vous a laissé croire que l'école servait avant tout à vous remplir la tête de fonctions mathématiques nulles et de fables de La Fontaine sans queue ni tête. Mais voilà, après le bac ou une licence, le rideau s'est levé et vous avez découvert l'existence d'un eldorado : les écoles de jeu vidéo. On y apprend à finir Fallout 2 en moins de dix-huit minutes, à réussir un 360 noscope et à trouver toutes les bestiaux légendaires dans Pokémon. Enfin, ça c'est ce que je pensais avant de me renseigner à leur sujet. En réalité, on y apprend surtout un métier du jeu vidéo — c'est un peu décevant, mais au moins le lecteur de ce hors-série y trouvera des pistes pour préparer l'avenir.

2022, Gamus Horribilis

« C'est trop calme... J'aime pas trop beaucoup ça... J'préfère quand c'est un peu trop plus moins calme… »

Dungeons & Dragons 5 - La gamme passée à la loupe

Pour être franc, on n'y croyait plus. Et puis c'est arrivé comme ça, sans prévenir : on a retrouvé une vieille photo d'ackboo qui joue à un jeu de plateau. Oui, d'accord, ce n'était « qu'une » partie de Magic : The Gathering, mais quand même, l'idée que l’antéchrist des meeples puisse apprécier un tel jeu est vraiment folle. Presque aussi folle que le retour d'une traduction française pour Dungeons & Dragons 5, tiens.