1127 résultats pour "cest bien fils de son pair"

Linky : retour sur les arguments des « antis »

La fronde anti-Linky ne se tasse pas, même si l'installation de près de 2 millions de compteurs à ce jour n'a visiblement pas entraîné le désastre sanitaire prophétisé par les apôtres du "non". Si les personnalités les plus médiatiques du mouvement cherchent désormais à passer au second plan les "problématiques" liées à la santé, celles-ci demeurent en tête des préoccupations des différents collectifs locaux. Suite à notre enquête sur le sujet, nous avons voulu analyser les arguments des militants "anti" ; ceci afin de combattre la tempête de désinformation qui s'abat sur le citoyen lambda à grand coup de tracts anxiogènes et de fausses affirmations péremptoires.

Company of Heroes 3 - Un Panzer de déjà-vu

Company of Heroes, c'était « de la grosse balle », comme on disait à l'époque. Un STR incroyablement innovant, à la réalisation impressionnante, qui confirma que le studio canadien Relic, après leur fantastique Homeworld, était devenu un grand maître du genre. Mais Company of Heroes, c'était il y a 17 ans.

The Case of the Golden Idol - Une étude en pixels

Appelez ça un don. Appelez ça un talent. Au fond, appelez ça comme vous voulez, le résultat sera le même : depuis ma plus tendre enfance, j’ai travaillé et perfectionné cette capacité de déduction qui m’a valu, au fil du temps, d'être surnommé « le détective de Malakoff ».

Hades - Tartare ta gueule à la récré

Appuyé contre ma fenêtre, je regardais le parc et ses enfants qui jouent sous le soleil de septembre, ses familles qui s'installent pour pique-niquer, ses couples qui se bécotent sur les bancs en bois pour profiter des derniers beaux jours. L'été touchait à sa fin, il faisait chaud, il faisait doux. « Quel temps parfait pour jouer à Hades », me disais-je en refermant les volets.

Final Fantasy 16 - L'enfer est pavé de bonnes invocations

Final Fantasy 16 s’ouvre sur une pleine lune, un astre qui domine un ciel sombre s’étendant par-delà océans, montagnes et forêts ; une esquisse d’une terre meurtrie qui reprend son souffle avant de succomber à la folie des hommes. Alors que des intrigues de cour se fomentent dans les couloirs délaissés et que les capitales s’apprêtent à s’embraser, des amours de jeunesse s’épanchent sur le balcon d’une citadelle, déclamant des prières d’éternité face à la nuit comme seul juge. Des mots légers mais sincères qui disparaissent dans le noir, une antichambre de la destruction en marche.

Beckett - Qui va parano, va sano

Sur le site du développeur de Beckett, on lit cette audacieuse déclaration d'intentions : « Experimentale. Radicale. Anticonformiste. Voici la nouvelle vague. L'alternative. Nous (le mouvement, le collectif) opérons à la bordure des jeux vidoé (sic), repoussant les limites du média et défiant les conventions. L'alternative n'accepte pas de compromis. » Oké, encore des étudiants en arts qui ont trop picolé.

Cult of the Lamb - La bêle et la Bête

C'est G.K. Chesterton, me semble-t-il, qui disait que la preuve de la justesse de la doctrine chrétienne est qu'elle est équilibrée : les prudes la trouvent trop charnelle, les libertins trop prude. Je ne sais pas s'il avait raison mais en tout cas, en jouant à Cult of the Lamb, j'ai découvert que le satanisme, bien qu'un peu tiède à côté d'un culte dont les adeptes dévorent chaque semaine le cadavre du fils de Dieu, est lui aussi un modèle d'harmonie.

The Sinking City - Ma 6T va Kraken

Alors, subjugué par la fièvre et le délire, transporté en des époques et des lieux hors du temps et de l'espace, je les voyais, hideux, difformes, encore plus fous que moi, avancer en rangs serrés dans les couloirs infinis d'un dédale cyclopéen, foule douteuse et grouillante d'êtres contrefaits qui ne naissaient que pour être sacrifiés. C’est alors que j'éprouvai l'impression la plus horrible de toutes celles que j'avais ressenties – qui anéantit mon dernier vestige de raison. Ces milliers de monstres répugnants, je les connaissais : c'étaient les jeux adaptés de l'œuvre de Lovecraft.

God of War : Ragnarök - La guerre du 3 n'aura pas lieu

En 2018, Santa Monica réalisait l'exploit de déplacer Kratos, un héros grec, dans le décor de la mythologie nordique, terre sacrée des Scandinaves et des nazis, en lui collant un gosse dans les pattes afin d'humaniser l'aventure sans sacrifier la brutalité légendaire du dieu de la guerre. Quatre ans plus tard, le petit Atreus a mué et le studio s'apprête à clore l'aventure dans une suite à laquelle vous ne comprendrez rien si vous n'avez pas joué au premier, vous voilà prévenu.

Paradise Killer - Le polar et la manière

J'ai eu tout faux. J'avais prévu un bel article pour vous expliquer l'évolution des jeux d'enquête/aventure narrative japonais. J'allais vous parler de la série des Zero Escape, des Danganronpa, des Ace Attorney et de la raison pour laquelle Paradise Killer est une petite révolution dans le genre. Et puis, paf, patatras, je me suis rendu compte que le jeu, en réalité, n'est pas du tout japonais. Pire : il est anglais.

God of War - En père et contre tous

Lassé d’avoir décimé un panthéon entier, Kratos revient, tel Nicolas Sarkozy, en promettant qu’il a changé. Il s’est assagi. Installé sur les terres glaciales de la mythologie nordique, il a rangé les dagues, les fouets et les chaînes à la cave pour vivre une vie équitable, faire du sport, manger bio et habiter dans une hutte écoresponsable. Comme quoi, la vieillesse est vraiment un naufrage.

Crying Suns - Pierre, feuille, vaisseaux

Comme chaque trimestre, depuis 2012, accueillons dans nos chaumières un énième clone de FTL, dans l'espoir fou qu'il nous procure les mêmes sensations orgasmiques. On a tenté le FTL routier (Convoy), le FTL maritime (Abandon Ship), mais Crying Suns ne s'embarrasse pas d'un changement d'ambiance. Il s'agit d'un FTL banalement spatial, et ça n'est pas forcément une mauvaise idée.

The Division 2 - NRA où tu voudras quand tu voudras

Et dire qu'il y a quelques semaines, pendant l'une des émissions de Canard PC, je regrettais que les jeux post-apocalyptiques n'aient plus de véritable propos politique. Depuis que j'ai joué à The Division 2, je me vois obligé de retirer ce que j'ai dit : parfois, s'abstenir d'avoir un propos, c'est bien aussi.

It Takes Two - Paire qui roule n’amasse pas mousse

Pendant plusieurs jours, j'ai joué à It Takes Two avec Noël Malware. Pour résumer, c’est un jeu de plateforme coopératif qui se joue essentiellement en écran partagé, où l’on incarne May et Cody, un couple en passe de divorcer qui se réincarne en deux poupées de chiffon. Contre toute attente (déjà parce que le jeu précédemment dirigé par Josef Fares, A Way Out, avait un concept très prometteur pour un résultat décevant ; ensuite parce que Malware a passé son temps à rire comme une baleine dès que mon personnage mourait, quand il n'était pas trop occupé à mourir lui-même), c'était un plaisir de chaque instant, et on a décrété que le format idéal pour ce test devait plus ou moins ressembler à nos longues sessions de jeu. On a donc discuté ensemble de notre expérience, où l'on était simultanément morts de rire et jamais très loin de s'entretuer – et voici le résultat.

Crusader Kings III - La croisade s'amuse

En l'an de grâce 867, un peu plus de 5 000 fiers guerriers vikings menés par le petit roi Ivar Hvitserk – c'est-à-dire moi – se sont jetés sur le centre de l'Angleterre, bien déterminés à s'y tailler une place et à s'installer là, parmi les paysans, les imbéciles et les gueux aux mœurs si tendres.

Not for Broadcast - Waouh, génial !

Je comprends David Pujadas. Je comprends qu'en voyant un avion s'écraser sur une tour, le 11 septembre 2001, au lieu de dire « Mon Dieu, c'est horrible », il se soit écrié « Waouh, génial ! ». Je le comprends parce que je suis comme lui. Après avoir diffusé une scène terrible au lieu de passer la pub, j'ai fait la même chose : j'ai soufflé un grand coup, et je me suis dit : « Quel extraordinaire moment de télévision ! »

The Awesome Adventures of Captain Spirit - L’enfance de l’art

Certains indices peuvent conduire la joueuse éveillée et attentive à une certaine méfiance. Prenons le cas de The Awesome Adventures of Captain Spirit. Cet épisode situé dans l’univers de Life is Strange mais indépendant – bien qu’il se termine par une mention « à suivre », il fonctionne comme une histoire qui se tient à peu près toute seule – est distribué gratuitement. Venant de Square Enix, son éditeur, le procédé a de quoi soulever des sourcils interrogatifs. Outre la mention « à suivre », un bouton « précommander Life is Strange 2 » vient ponctuer l’aventure. Oui, vous êtes d’accord avec moi, ça ressemble à une façon d’appâter le chaland. À une jolie petite page de publicité.

Stranger of Paradise : Final Fantasy Origins - Défaite par chaos

Vous voyez Michel, le type tout le temps bourré en claquettes-chaussettes au camping de Melun ? Michel, qui regarde sa montre toutes les demi-heures en éructant : « Tiens, va pas tarder à être beer o' clock ! Dédé, tu me remets la petite sœur ? » Michel le gros beauf. Eh bien, Michel a fait un jeu vidéo.

Smoke and Sacrifice - Papier, craft

Je ne sais pas si vous savez, moi en tout cas je l’ignorais jusqu’au mois dernier, mais les émojis Unicode peuvent être combinés à l’aide d’opérateurs arithmétiques. Par exemple, homme + balance = juge. Femme + école = institutrice. Drapeau + arc-en-ciel = rainbow flag. L’idée est tellement bonne que je propose qu’on l’utilise immédiatement afin d’établir une classification scientifique des jeux vidéo. On pourrait commencer par l’équation suivante, dont j’ai découvert l’existence en jouant à Smoke and Sacrifice : Don’t Starve − monde ouvert = Zelda.

Dwarf Fortress - Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai

L'histoire de cette version payante de Dwarf Fortress rappelle un peu le scénario de Breaking Bad. Cela ne se serait sûrement jamais déroulé en France, où nous avons la chance d'avoir un système de santé digne d'un pays moderne. Mais Tarn et Zach Adams, les deux créateurs de Dwarf Fortress, sont américains.