263 résultats pour "spectacles"

Culte - Au régime secte

« À votre avis, c'est qui le plus fort, Cthulhu ou Anubis ? Non parce que Cthulhu est quand même très très fort.

Vraiment, t'es sûr que Cthulhu il est plus fort que Anubis ?

J'en suis certain : j'ai lu un livre là-dessus y a pas longtemps et les mecs expliquaient qu'en fait, c'est parce que toute sa force est concentrée dans son bâton.

Bon c'est pas bientôt fini vos conneries ? Y en a qui voudraient bien jouer. »

Imprimante 3D biologique (University of Minnesota)
Le tour du gadget

Stunfest 2018 - La Rennes Games Week

D’habitude, quand je croise des amis ou des connaissances dans un salon ou un festival, la première chose qu’ils me demandent c’est si j’ai vu des jeux intéressants, déniché une petite perle indé coincée sous un rocher. Mais pas au Stunfest (qui, pourtant, ne manquait pas de perles cette année). À Rennes, ce qu’on vous demande, c’est « tu t’es inscrit à quel tournoi ? », sous-entendu « t’es plutôt DBFZ ou SF5 ? Windjammers sinon ? ». En fait non, moi j’avais pris l’option « Endurance ».

«Quelqu’un a prévu des respirateurs pour la presse ?»

Il y a peu, j’ai provoqué séparément le même moment d’incompréhension légèrement incrédule chez deux personnes totalement différentes. Rien de très inhabituel normalement, puisqu’il m’arrive souvent, bien qu’à mon corps défendant, d’énoncer en toute candeur des positions qui provoquent quelque émoi autour, alors que je les croyais parfaitement consensuelles.

Le bac à blabla de Maîtresse Paule Cul - Le saviez-vous ? Le savoir-tue : L'empathie pour les robots

Il y a quelques semaines, j'apprenais dans les infos que YouTube avait supprimé des vidéos de combats de robots pour « cruauté animale ». Je me suis d'abord esclaffée rien qu'à la lecture du titre, avant de parcourir plus attentivement l'article. Et si l'algorithme qui les avait classées par erreur comme contrevenant aux règles d'utilisation, avait finalement raison ?

Sonny
Le tour du gadget

Pourquoi l’e-sport n’est pas encore un spectacle sportif

Le 2 septembre dernier, j’étais invité à Bercy pour la petite finale de la League of Legends Championship Series (LCS) européenne. Et j’ai été très intrigué par cet objet médiatique étrange et complexe, très prenant mais encore balbutiant, qu’est une compétition e-sportive en salle. Je vais essayer de vous expliquer pourquoi et après, c’est promis, je vous laisse tranquille avec League of Legends.

Amnesia : The Bunker - Spectacle frisson et lumière

Dans un jeu d’horreur, je trouve qu’il n’y a rien de plus terrifiant qu’un monstre qui vous traque sans relâche et dont les apparitions ne sont pas scriptées, comme le Xénomorphe dans Alien : Isolation et Mr. X dans Resident Evil 2. Enfin si, il y a plus terrifiant : ce moment d’incertitude où vous n’avez encore jamais entrevu votre ennemi, mais où vous sentez sa présence et essayez de vous en faire une image mentale, uniquement fondée sur ses grognements et le bruit lourd de ses pas.

Le jeu vidéo en prison - La grande évasion

Dans une salle de spectacle où règne un silence religieux, une petite dizaine de personnes s’affrontent à tour de rôle sur Fifa 18. Entre chaque match, des observateurs se fendent d’un petit commentaire sur les tactiques des participants, d’un conseil avisé (« Prends l’Allemagne, c’est eux qui vont gagner la Coupe cette année »), d’une plaisanterie teintée de régionalisme breton (« Choisis plutôt Guingamp, allez ») ou d’un pronostic. Parfois, un cri de joie vient troubler la profonde quiétude de l’événement, qui ressemblerait finalement à n’importe quel tournoi Fifa s’il ne se déroulait pas dans le quartier socio-culturel d’une prison.

Beatrice di Tenda

Je n'avais jamais compris l'opéra. Oh, j'y étais allé une poignée de fois dans ma vie et j'avais plutôt apprécié le spectacle (pour la même raison que j'apprécie Abba, Queen ou Devin Townsend – en musique comme ailleurs, j'aime les hyperboles) mais je continuais à ne pas trop voir à quoi cela rimait. Cela restait à mes yeux des sortes de comédies musicales pour bourgeois, divertissantes mais dont le génie m'échappait.

Canards Crashés - Les heureux accidents de notre communauté sur Wreckfest

Je ne sais pas ce que les gens trouvent aux jeux de course qui ne consistent pas en une suite de carambolages, car depuis que je joue à Wreckfest, je ne jure plus que par le sublime spectacle de la tôle froissée et des voitures défoncées. J’imagine qu’il y a des façons plus douces de conduire, mais ce n’est pas exactement le concept de Wreckfest. Ni du serveur de la communauté Canard PC, où je suis en immersion depuis plusieurs semaines.

Claire Léger – FFRAG - « Si on se regroupe, on sera moins seuls et plus forts. »

Parmi les travailleurs des jeux vidéo, il existe une catégorie un peu à part : les freelances. Ils peuvent être graphistes, game designers, producteurs, juristes ou animateurs 3D, débutants ou expérimentés, à Bordeaux ou à Roubaix, auteurs, auto-entrepreneurs ou encore intermittents du spectacle… Derrière cette grande diversité de métiers et de statuts, ils ont pour point commun de ne pas appartenir à un studio, ce qui a des avantages, et des inconvénients. Pour les soutenir, Claire Léger, longtemps productrice en freelance, a fondé avec quelques autres la French freelancers association of the games industry (FFRAG).

Final Fantasy VII Rebirth - Alma Materia

Final Fantasy, c’est un peu chacun de nous, un morceau d’enfance japonaise qui s’est immiscé dans nos territoires pour faire la conversation avec nos imaginaires. D’un côté, la licence se connecte aux souvenirs individuels et collectifs, une saga qui a forgé sa légende dans les feux du grand récit, du spectacle à tout crin, et de la chambre d’adolescent. De l’autre, à la nostalgie rassurante d’un Dragon Quest, Final Fantasy substitue une approche nihiliste, qui absorbe les poncifs du médiéval fantastique et de la science-fiction à l’occidentale pour les recracher dans un contre-exotisme addictif.

Pour quelques centimètres en moins - Les claviers 65 % sont-ils vivables au quotidien ?

Le marché du clavier est une locomotive lancée à plein régime sur les rails du changement. Il n'est quasiment plus acceptable, aujourd'hui, de poser sur le bureau un AZERTY 105 touches avec des membranes de grand-père. Bien sûr, il nous faut du contacteur mécanique issu de la recherche spatiale, du rétro-éclairage digne d'un spectacle de Jean-Michel Jarre, des châssis en alu brossé, mais un nouveau paramètre demande désormais une longue réflexion avant d'acheter un clavier à plus de 150 balles : le nombre des touches.

Kingdom Hearts III - Sans-cœur et sans reproche

La dernière fois que j’ai joué à Kingdom Hearts, j’étais une jeune fille au cœur pur et au regard plein d’étoiles. Depuis, les années ont passé, et ma tolérance aux coiffures excentriques arborées par les personnages de la franchise a pris un sacré coup. Aussi, il m’est devenu impossible d’aller à Disneyland sans songer à la souffrance des personnes qui le peuplent. Sous le masque de Pluto, je devine désormais un étudiant en art du spectacle payé au Smic ; derrière le sourire d'une réceptionniste débordée, la lente agonie d’un être condamné à dissimuler ses vraies émotions. Autant vous dire que j’avais quelques appréhensions.

Return to Dark Tower - Rétro-ingénierie

Des piles ! Depuis quand n’avais-je pas mis des piles avant de jouer à un jeu de plateau ? En plus je n’en ai pas assez, j’ai besoin de mes dernières dans mon walkman pour écouter du Shakin' Stevens.

Ghost of a Tale - Il ne souris plus trop

Vous, moi... tout le monde abandonne au moins une fois dans sa vie un projet qui devient trop lourd à porter. En ce qui me concerne, ma volonté d'apprendre à cuisiner, après douze intoxications alimentaires, huit incendies et trois dépôts de plainte, a fini par disparaître dans un grand « pfoulàlà, d'accord, je lâche l'affaire. » Et quelque chose me dit que le créateur de Ghost of a Tale a connu à peu près la même chose avec son jeu.

Honey, I Joined a Cult - Secte en érection

À l'école primaire, quand mes camarades de classe disaient qu'ils voulaient être pompier, cascadeur, footballeur ou « docteur pour les chats et aussi les poneys » (lui je m'en souviens c'était Sébastien Chassaux, un sacré con qui a d'ailleurs fini avocat fiscaliste), je leur répondais qu'ils n'avaient rien compris. Le seul vrai bon plan de carrière, c'est gourou de secte.

La caravane patche de juillet 2022 - Mises à jour notables et emplâtres sur jambes de bois

Sous les projos : Crypt of the Necrodancer. Cinq ans après sa dernière mise à jour, l’extraordinaire roguelite musical de Brace Yourself Games (qui depuis bosse sur Phantom Brigade et Industries of Titan) a reçu un gros patch. Un excellent prétexte pour conseiller une nouvelle fois à tout le monde cette merveille.

La Cabale lave les cerveaux plus blanc que blanc.
Phantom Doctrine - Ma Cabale au Canada (ou ailleurs)



Les années 1980. C’était le bon temps, celui où les choses étaient claires. On avait d’un côté les gentils, les Américains, qui combattaient pour la liberté en faisant exploser divers trucs et qui, malgré la perte de 14 litres de sang, arrivaient encore à lâcher des bons mots et emballer une blonde permanentée à la fin. Et de l’autre côté les méchants, les communistes, qui collaient des étoiles rouges partout, jusque sur les landaus des gosses, asservissaient les peuples et ne souriaient jamais sous peine d’exil en Sibérie. Moi qui aime les choses simples, je nage en pleine félicité : Phantom Doctrine nous replonge en 1983, en pleine guerre froide.