281 résultats pour "mais caisses que cest que ca"

CryoFall - Hess of base

Je pourrais vous dire que j'ai des passions sophistiquées, comme l'opéra, le yachting ou le théâtre d'avant-garde, mais ce serait un vieux mensonge. Alors que j'entame la dernière moitié de mon existence, qui n'est désormais plus faite que d'aigreur et de désillusion, la seule chose qui m'excite encore est de construire des bases.

Baba is You - Baba Aurum

« Mais si tu fais ça, tu peux ouvrir le mur avec le rocher, non ? – Ben oui mais là je suis déjà la porte aussi. – Et si tu changes ça, tu n'es plus la porte ? – Ah je ne suis plus la porte mais je ne suis plus rien du coup. Regarde, plus rien n'est moi ! » Depuis que la rédac s'est mise à Baba Is You, nos discussions ressemblent à celles des pensionnaires d'un asile de fous en plein délire métaphysique. Enfin, encore plus que d'habitude.

Vampyr - Les ciseaux de la sangsue

Bonjour, je suis l’une des caisses de Vampyr. Une des caisses que vous trouvez en jeu. Nous sommes des centaines, toutes faites sur le même modèle. Six pans de bois clair, nous nous brisons au moindre contact ou presque, et nous profitons de l’occasion pour voler en éclats sonores. À ma connaissance, je n’ai pas d’autre fonction que ça d’ailleurs. Mais entre les skals, les vampires et les chasseurs de la garde de Priwen, qui se foutent sur la gueule à longueur de journée, je peux vous dire que j’ai assisté à un paquet d’atrocités.

Dans cet épisode de « Bienvenue chez nous », le maréchal Erwin Von Ribbentrop et son château en Bavière recueillent la note de convivialité maximale.
Call of Duty : WWII - J'irai revoir ma Normandie

Adorno se demandait comment écrire après Auschwitz. Perso, je me demande comment on faisait pour écrire avant. Depuis soixante-dix ans, tout, absolument tout, des œuvres les plus savantes à la pop-culture, est fourré au nazi. Qu'on cherche un roman d'aventure, une nouvelle mise en scène d'Euripide ou un comic book, presque impossible d'en trouver un où ne figurent pas les bricolos du Reich. Signe d'un manque d'imagination ? Peut-être. Étant d'un naturel optimiste, je préfère me réjouir qu'Adolf Hitler, peintre qui toute sa vie est resté méjugé par ses contemporains, soit finalement devenu la muse de trois générations d'artistes. C'est toujours chouette quand une histoire finit bien.

Two Point Campus - L'école des fades

Pour savoir si un poisson est frais, c'est connu, il suffit d'en donner un bout à un chat : s'il fonce dessus, tout va bien. S'il renâcle, il faut le jeter. C'est pourquoi, lorsque le nom de Two Point Campus a été évoqué en conférence de rédaction et qu'ackboo, pourtant du genre à se ruer sur n'importe quel builder, a plissé le nez et dit « mmhhh non, prenez-le », j'aurais dû me douter de quelque chose.

Automation Empire - Allez, au charbon

« Factorio en 3D ! », « Satisfactory vu de dessus ! ». Tels étaient les cris de joie que la foule en délire (c'est-à-dire moi et un autre copain chelou obsédé par ce genre de jeu) lançait à l'approche d'Automation Empire. Alors oui, il y a des tapis roulants, des machines industrielles, et même des petits wagonnets sur rails. C'est assez pour me provoquer quelques orgasmes, mais tout n'est pas parfait.

Forza Motorsport - Et vous, la bagnole, vous aimez ça ?

Forza Motorsport 7, c’était il y a six ans déjà. « Déjà » ? Je devrais plutôt écrire « seulement », tant j’ai l’impression que c’était il y a une éternité. C’est qu’il s’est passé bien des choses pendant tout ce temps, et notamment la sortie de non pas un, mais deux épisodes de la série Forza Horizon, fort goûteux au demeurant. On en serait presque rendu à penser que de nos jours, c’est bien Motorsport qui est devenu un spin-off d’Horizon, plutôt que l’inverse.

Far : Changing Tides - Le martyre de Saint Pôle

Les joueurs de Far : Lone Sails ne seront pas déboussolés par Far : Changing Tides. L’idée est toujours de piloter une machine faite de bric et de broc afin d’échapper au changement climatique, sauf que cette fois plus question de rester tranquillou au sec. Au lieu de traverser un désert de ruines à 0% d’humidité, on se retrouve confronté à la montée des eaux. Car les grands glaciers, tels les nazis à la fin de l’Indiana Jones qui me terrifiaient jadis, ont fondu.

Back 4 Blood - Tripes régressives

Treize ans ont passé depuis Left 4 Dead, et nombreux sont les studios qui ont cherché à reproduire sa formule par le biais de contrefaçons à peine dissimulées. Quand la bêta de Back 4 Blood est sortie, tout le monde s'est dit que Turtle Rock était peut-être le seul studio de développement capable de pomper efficacement ses propres jeux. Heureusement, c'est un peu plus que ça.

Gears Tactics - Rouages d'or

Nous, les adeptes de jeux tactiques, avons une pudeur. Notre univers, c’est celui de l’intellect, du raffinement, de l’esprit libéré de la chair. Alors quand Gears of War a annoncé son XCOM, nous avons tiqué dans nos sublimes tours d’ivoire. Gears of War, c’est le brut et le brutal, le déodorant Axe, la barbe du bûcheron collectionneur d’armes. C’est un biceps couvert de sueur après avoir redressé une carrosserie ou décoincé un bocal de mayonnaise vraiment très serré.

Sur cette image, parmi tous ces cadavres, l'un bouge et est résolument décidé à vous boulotter l'hypophyse. Saurez-vous le trouver ?
XCOM 2 : War of the Chosen - Élus, produits de l'année

Bricoler des flingues, jouer à la poupée avec la collection « motifs camo et accessoires paramilitaires » 2016-2017 du catalogue La Déroute, nouer des amitiés profondes et viriles, mais toujours dans le strict respect de la bienséance divine, avec des frères d’armes et faire sauter le caisson de ces salopards d’étrangers qui gangrènent et noyautent la société jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir. Ce pourrait être le programme de l’alt-right américaine dès que le niveau d’eau aura baissé au Texas, mais non : c’est celui du type qui, pour tester l’extension War of the Chosen, relance une campagne de XCOM 2.

Mais... Mais arrête...
A Short Hike - La balade des joueurs heureux

C’est toujours rigolo quand on voit ce que les gros studios sont capables de dépenser comme temps, comme énergie et surtout comme pognon pour faire le jeu de l’année, et que le jeu de l’année (dernière, en l’occurrence) se trouve être un truc qui pèse moins de 300 Mo et qui se boucle en moins de deux heures, développé par un type tout seul.

Bonfire Peaks - Passé pas si simple

C’est quoi le truc avec le fait de grimper au sommet des montagnes au Canada, sérieux ? Celeste, A Short Hike et maintenant Bonfire Peaks. À un moment, il va falloir que ça cesse.

Hunt : Showdown - Marais sur images

Début 2018, Hunt : Showdown avait fait forte impression à la rédaction de Canard PC. En y repensant, c'était sans doute parce que Kahn Lusth avait rendu tous ses boyaux dès sa première minute de jeu (une fabuleuse histoire, à redécouvrir dans le Canard PC n° 378). Depuis, Hunt : Showdown est passé sous les radars des joueurs et de la presse. Il a pris le temps de se perfectionner dans le confort de l'étiquette « accès anticipé », prometteur au point que ces six derniers mois je me suis forgé la conviction qu'on tenait peut-être là notre prochain 10/10. Ai-je eu le nez creux, ou bien suis-je en fin de compte doté d'un flair digne d'une courge pourrie macérée dans une flaque de boisson énergisante ? C'est l'heure de vérité.

Assassin’s Creed Valhalla - Normand fait des jeux vidéo

Lorsqu’une série de jeux qui repose beaucoup sur la beauté et l’exotisme de ses décors choisit l’Angleterre comme nouveau cadre, on sait que quelque chose a foiré : c’est comme si le prochain Star Trek était tourné à Rouen. Mais les développeurs d’Ubisoft sont rusés, et pour nous donner envie de visiter leur Angleterre féodale, ils ont fait d’immenses entorses à la réalité. Par exemple, dans Assassin’s Creed Valhalla, il fait beau.

Baldur's Gate 3 - Le jeu de rôle passe un niveau

D’épouvantables ringards. Voilà ce qu’on est à Canard PC, avec notre test unique de Baldur’s Gate 3 pendant que des confrères américains publient chaque jour jusqu’à 31 articles sur le jeu. Mais ça va changer. Afin que ce magazine rentre dans l’ère moderne, j’ai décidé de scinder mon test en non pas deux, trois ou quatre mais en huit articles, publiés tous en même temps. À Canard PC, nous n’aurons désormais qu’un seul but : faire du clic.

Later Daters - La vie commence à 80 ans

Je vais vous avouer quelque chose d'un peu affreux et de malheureusement vrai : les vieilles personnes, surtout celles que je ne connais pas, me font un peu peur. Elles me mettent mal à l'aise. C'est parce que je sais que je vais vieillir, moi aussi, et que je vais mourir un jour. J'ai peur de mourir. Du coup, je suis un peu mal à l'aise devant les personnes âgées. C'est une partie de moi dont j'ai honte, vraiment, j'aimerais ne pas être comme ça.

Wreckfest - Dérapage contrôlé

En développement depuis 2012, Wreckfest a passé six années dans les fourneaux de Bugbear. Forcément, avec un tel temps de cuisson, difficile d’imaginer que les développeurs puissent sortir autre chose qu’un vieux truc tout cramé. Mais ça, c’était compter sans THQ Nordic qui a pris le studio sous son aile il y a un an afin de lui donner les moyens de terminer son travail. Et vous savez quoi ? Ils ont vraiment bien fait.

Solasta : Crown of the Magister - Vu à la tablée

Solasta commence avec quatre aventuriers qui se rencontrent dans une taverne pour attendre un mystérieux donneur de quête, ce qui est le début de partie le plus commun, le plus classique, le plus éculé du jeu de rôle sur table. Le genre de démarrage que tous les rôlistes ont vécu dix fois au lycée. Mais l’avoir choisi pour démarrer Solasta est un coup de génie. Car aujourd’hui qu’il est devenu si rare, l’utiliser, c’est envoyer un message rassurant : « vous êtes à la maison ».

Call of Duty : Warzone - La rosse des maths

Forcément, vous êtes déjà prêt à cliquer sur la petite croix rouge pour oublier au plus vite l’existence de cet article. « Un battle royale Call of Duty ? » J’aurais pu écrire « une terrine de verrues » ça aurait eu le même effet. Moi aussi, j’avais l’impression de me salir le cerveau en téléchargeant Warzone – jusqu’à ce que je découvre ses qualités.