43 résultats pour "premiere cabane au fond du petrin"

Purée c'est beau.
Microsoft Flight Simulator - J'ai encore rêvé d'ailes

Quinze ans. Cela fait bien quinze ans qu'on attendait un grand simulateur de vol. Qu'on devait se contenter d'un produit bancal développé par une équipe minuscule (X-Plane) ou d'un jeu qui ne demandait qu'à partir en retraite (FSX). Ce qu'il convient d'appeler Le Moyen Âge de la simulation est désormais terminé. Développé avec le budget d'un AAA, exploitant enfin les technologies du XXIe siècle, Microsoft Flight Simulator signe la renaissance d'un genre qu'on croyait mort. Ma joie est incommensurable, mes check-lists sont prêtes.

Dreamhouse : The Game - Ma maison France 5

Cela fait vingt ans que j'attends un jeu comme ça. Un jeu qui nous met enfin dans la peau d'un ingénieur en construction capable de bâtir une maison de A à Z, depuis les fondations jusqu'aux pots de fleurs décoratifs, en passant par la plomberie et l'électricité. Dreamhouse : The Game me promet tout cela, et j'ai presque peur que cela soit trop ambitieux.

Valheim - Tiens, voilà du Odin

Mes collègues se sont bien foutus de moi quand j'ai annoncé que Valheim serait un bon jeu. Je cite ces sinistres gougnafiers : « Ah non, mais il fait pitié ton machin avec des Vikings taillés à la serpe là. Ça va encore être un jeu de survie de merde. » Le pire, c'est que je les comprends. Valheim, sur le papier comme sur les photos d'écran, n'a pas grand-chose pour lui. Et pourtant.

Machiavillain - L'horreur est humaine

J’ai toujours été fasciné par L’Auberge rouge et toutes ces histoires de restaurateurs cannibales ou assassins. Pas en raison de leur violence ni pour d’obscures raisons psychanalytiques (la mort, la nourriture, tout ça…), mais parce qu’elles représentent des modèles d’efficacité. Nourrir chaque tablée avec les restes des clients précédents, voilà un business model qui ferait des jaloux chez HEC ! D’ailleurs, quand je croise dans l’ascenseur du smart building les responsables de la table ronde « économie circulaire » organisée à côté de la rédac’Note : 1, je leur adresse un clin d’œil entendu. Je sais ce que vous manigancez les mecs, mais vous pouvez me faire confiance : j’ai trop d’admiration pour vous balancer.

Note 1 : Authentique.

La Cabale lave les cerveaux plus blanc que blanc.
Phantom Doctrine - Ma Cabale au Canada (ou ailleurs)



Les années 1980. C’était le bon temps, celui où les choses étaient claires. On avait d’un côté les gentils, les Américains, qui combattaient pour la liberté en faisant exploser divers trucs et qui, malgré la perte de 14 litres de sang, arrivaient encore à lâcher des bons mots et emballer une blonde permanentée à la fin. Et de l’autre côté les méchants, les communistes, qui collaient des étoiles rouges partout, jusque sur les landaus des gosses, asservissaient les peuples et ne souriaient jamais sous peine d’exil en Sibérie. Moi qui aime les choses simples, je nage en pleine félicité : Phantom Doctrine nous replonge en 1983, en pleine guerre froide.

Pourquoi je n’arrive pas à quitter Zelda : Tears of the Kingdom - L’histoire sans fin

Je connaissais la sensation de vertige devant un catalogue de jeux qui déborde, ces dizaines de titres achetés en gros, fantasmés, jamais lancés. Je connaissais la sensation d’une aventure qui s’achève, d’une partie relancée, d’un jeu oublié parfois, mais pas encore celle d’un titre qui m’obsède au point de ne jamais vouloir le quitter.

Game of Thrones servi sur un plateau - La foire du Trône

En 2011, le monde découvrait une petite série américaine bourrée d’acteurs britanniques et son univers chatoyant mêlant intrigues médiévales, violence, femmes à poil, complots, une pointe de surnaturel, hommes à poil, réflexions sur la loi salique et la primogéniture masculineNote : 1, démembrements, inceste, bêtes à poils (et aussi à écailles, plus tard) et trahisons. Enfin, le monde MOINS le petit pourcentage de la population qui connaissait depuis 1996, et 1998 en France, la série littéraire Le Trône de Fer, dont Game of Thrones était l’adaptation télévisuelle. Compte tenu du succès rencontré, que l’on peut s’avancer à qualifier de « notable » quand on goûte l’euphémisme, pas étonnant de voir les adaptations de la licence en jeux de plateau se multiplier. Petit tour de l’offre actuelle au sein de laquelle on ne trouve aucun jeu coopératif. Une manière de dire qu’ils respectent tous, à leur manière, l’esprit de la saga.

Note 1 : si, si

Game of Thrones servi sur un plateau - La foire du Trône



En 2011, le monde découvrait une petite série américaine bourrée d’acteurs britanniques et son univers chatoyant mêlant intrigues médiévales, violence, femmes à poil, complots, une pointe de surnaturel, hommes à poil, réflexions sur la loi salique et la primogéniture masculineNote : 1, démembrements, inceste, bêtes à poils (et aussi à écailles, plus tard) et trahisons. Enfin, le monde MOINS le petit pourcentage de la population qui connaissait depuis 1996, et 1998 en France, la série littéraire Le Trône de Fer, dont Game of Thrones était l’adaptation télévisuelle. Compte tenu du succès rencontré, que l’on peut s’avancer à qualifier de « notable » quand on goûte l’euphémisme, pas étonnant de voir les adaptations de la licence en jeux de plateau se multiplier. Petit tour de l’offre actuelle au sein de laquelle on ne trouve aucun jeu coopératif. Une manière de dire qu’ils respectent tous, à leur manière, l’esprit de la saga.

Note 1 : si, si

Rust - Le solo, ce diamant brut caché au cœur de Rust

Avec ses bases vulnérables à des pillages au cœur de la nuit, Rust compte parmi les jeux multi les plus brutaux, les plus impitoyables. Pour profiter de son monde ouvert fabuleux, bourré de liberté, de beauté et de mystère, il faut donc faire partie d’un groupe de vétérans soudés ou être prêt à veiller jusqu’à l’aube en solitaire. À moins de le transformer en jeu solo.

No one lives under the lighthouse - Phare & Furious

D'après les résultats de la dernière étude de l'Inserm, la santé mentale du Français moyen, à l'aube du troisième confinement, est sensiblement comparable à celle de Guénaël Le Foll, gardien de phare sur un rocher au large des Glénan, qui vit reclus depuis quinze ans et se nourrit exclusivement de graisse de mouette marinée dans le chouchen. Du coup, je vous le demande, quel meilleur moment pour jouer à No one lives under the lighthouse, dans lequel on incarne un gardien de phare au bord de la folie ?

Stranded: Alien Dawn - Du Rimworld tout crashé

On connaît le Bulgare rugueux, le Bulgare producteur de yaourts, mais on connaît moins le Bulgare développeur de jeu vidéo. Et pourtant, depuis quelques années, le studio Haemimont enchaîne les succès : avec les derniers Tropico bien sûr, et surtout avec l'excellent city-builder Surviving Mars, qui m'a laissé un très bon souvenir.

Strangeland - Jung and beautiful

« Vous êtes au milieu de nulle part. Comment êtes-vous arrivé là ? Vous ne savez pas. Qui êtes-vous ? Vous ne savez plus. Au loin, ce qui ressemble à une fête foraine abandonnée, que vous allez explorer. À peine arrivé, sous vos yeux, une femme se jette dans un puits. » Ces lignes, qu'on croirait tirées d'un dépliant de l'office du tourisme de l'Essonne, ne font que décrire les premières minutes de Strangeland. Et la suite est encore pire.

Les Escape games que nous avons testés - Je ne sais laquelle choisir…

Les Escape games que nous avons testés - Je ne sais laquelle choisir…

La renaissance du jeu de plateau - Ich bin ein Spieler

Ce n’est pas prendre un gros risque de dire qu’aujourd’hui, le jeu de plateau est une activité entrée dans la norme. La transition entre un loisir de niche pour passionnés se cachant dans l’ombre et une activité ludique pratiquée par une grosse partie de la population ne s’est bien évidemment pas réalisée en un jour. C’est qu’on ne passe pas du backgammon à Magic : The Gathering sans qu’il n’y ait un ou plusieurs coupables. Si l’histoire du jeu de société remonte à des temps, pfiou, très lointainsNote : 2, nous nous intéresserons ici, plus précisément à son passé récent et à l’émergence de ce que l’on appelle le « jeu de société moderne ».

Note : l’auteur tient à remercier Ulrich Schädler, du Musée Suisse du Jeu, pour le partage de son savoir sur l’histoire du jeu de plateau allemand avant et après-guerre en Allemagne, ainsi qu’à Sébastien Pauchon (auteur de, entre autres, Yspahan, Jamaïca ou Jaipur) pour son éclairage sur l’état actuel du jeu de plateau.

Note 2 : ses origines ont d’ailleurs fait l’objet d’une rétrospective dans le précédent hors-série

Les « Graals » du jeu de société - Quand le carton d’occasion s’achète au prix du caviar

Imaginez. Imaginez un monde où une boîte de Catane vaudrait 1 500 euros. Un monde où pour faire une partie de La Guerre de l’Anneau, il vous faudrait débourser plus de 2 000 euros. Un monde où votre jeu préféré est aussi difficile à trouver qu’un garagiste honnête. Ça y est ? Vous l’avez en tête ? Vous venez sûrement de laisser éclater un grand rire teinté de soulagement en vous le représentant. Car bien évidemment, tout ceci ne serait que pur fantasme, délire psychotique, divagation de pousseurs de pions sous substances hallucinogènes, pas vrai ? Hein ? Pas vrai ?

Unlock! vs Exit - La touche escape du jeu de société

Escape : mot anglais signifiant littéralement « s'échapper » ; peut être employé comme diminutif pour escape room – ou escape game. Escape room : expression anglaise signifiant littéralement « nouveau loisir à la mode pour les coquinous aimant résoudre des énigmes entre amis » ; concept repris et adapté avec une étonnante célérité par deux gammes de jeux de société concurrents, Unlock! et Exit.

Construire ces fondations m'a demandé quelque chose comme 500 clics de souris contre des troncs d'arbre. Je me suis fait un claquage de l'index avant d'abandonner le chantier.
Escape the Pacific - C'est pas l'homme qui prend la mer

Couper du bois sous le soleil, manger des bananes et boire du lait de coco, naviguer sur l'océan, être le seul humain dans un rayon de 3 000 bornes, c'est exactement l'idée que je me fais de ma future retraite. Escape the Pacific m'en promettait un avant-goût excitant, mais j'espère que le jeu sera terminé avant mes 60 ans.

Une petite histoire des environnements destructibles - La parole est à la défonce

Il paraît que lorsque Alfred Wegener a présenté, en 1912, sa théorie de la dérive des continents, les gens se sont moqués de lui. Je les comprends. Ça peut sembler bête aujourd'hui, mais accepter que de gros trucs en apparence immobiles étaient en fait en mouvement n'a pas dû être facile. Regardez : pendant des années, on a pensé que les décors de FPS étaient condamnés à être statiques. Puis les choses ont commencé à changer.

Foundation - Le plus beau village de France

Voilà maintenant plus de quatre ans que Foundation est en version anticipée. « Gneu gneu gneu, c'est un scandale, à mon époque les studios sortaient leurs jeux quand ils l'avaient terminé », dira l'inévitable margoulin nostalgique des années 2000. Il n'a pas compris que les temps ont changé, et que Foundation incarne à la perfection cette nouvelle façon de produire un jeu vidéo : sortir une première version solide, puis l'améliorer à un rythme paisible en écoutant religieusement les retours des joueurs.