4 résultats pour "la recherche du temps perdu induction"

Le développement de Doom - Id nomine satanis

Demandez à n'importe quelle rockstar de votre entourage : le plus difficile, ce n'est pas d'écrire un album qui va finir en haut des hit-parades. Le plus difficile, c'est d'écrire l'album suivant. Après le succès monumental de Wolfenstein 3D, qui a fait d'id Software la star absolue du développement PC, le studio est attendu au tournant et, fidèle à ses ambitions démesurées, ne veut pas se contenter de faire aussi bien. Leur but, une fois encore, est de créer l'impossible.

Dying Light 2: Stay Human - Besoin de rien, envie de toits

Dans Dying Light 2, comme dans tous les open worlds, il existe une compétence qui permet de poignarder les ennemis dans le dos par surprise. Mais, dans Dying Light 2, si par mégarde on lance le killmove sans disposer d'un couteau – par exemple parce qu'on a jeté le dernier à la tronche d'un ennemi –, il échoue. D'ailleurs, parfois, couteau ou pas, il échoue. C'est peut-être un détail pour vous, mais mine de rien ça veut dire beaucoup.

Gorasul : The Legacy of the Dragon (2001)
Les nanars du jeu de rôle - Une contre-histoire du RPG

Raconter l'histoire du jeu de rôle sur ordinateur, d'ordinaire, c'est faire une liste : celle des grands jeux qui ont marqué leur nom au fer rouge sur nos PC. On se contente d’égrener des titres comme Ultima, Fallout, Baldur's Gate, Morrowind, Mass Effect, Wasteland 2, The Witcher III et puis c'est rideau, merci et bien le bonsoir. Le problème, c'est que dans la légion des jeux tus par cette liste, dans la cohorte des non-dits, il y a toute une facette de l'histoire des jeux de rôle qui mérite largement d'être racontée. Se pencher sur les mauvais jeux sympathiques – les nanars – permet de dresser un portrait plutôt fidèle d'un genre qui a été façonné par les échecs, les grandes tendances suivies aveuglément, les pâles copies et le mauvais goût. Alors pour vous, on a plongé dans la fange. Des vieilleries obsolètes qui déglinguent les yeux aux camelotes modernes qui partent en vrille, on ne s'est rien épargnés. Tout ça, bien sûr, dans l'unique but d'obtenir une vision plus juste du jeu de rôle. Pas du tout de se moquer des jeux moches. Pas du tout.

Disco Elysium - Le triomphe d’Hercule Poivrot

« Ça ne sera jamais aussi bien qu'ils le disent. » Voilà ce qu'on se répète depuis quatre ans à chaque fois que ZA/UM donne des détails sur le projet Disco Elysium. Ambitieux, intelligent, superbe, drôle, déjanté, le jeu de rôle qu'on nous décrivait était surtout trop beau pour être vrai. Personne ne croyait vraiment que des développeurs de la Baltique sans expérience du jeu vidéo allaient pondre un chef-d’œuvre, sans trop forcer, en guise de première ligne sur leur CV. Aujourd'hui, il faut pourtant se rendre à l'évidence : un collectif d'artistes estonien a créé le meilleur jeu de rôle à avoir jamais été installé sur nos PC.