15 résultats pour "vous reprendrez bien un peu de frite"

Assassin's Creed Origins - Vous reprendrez bien du désert ?

C'est une tradition chez Ubisoft : les contrôles sont modifiés à peu près à chaque Assassin's Creed, sans que cela n'entraîne de réelle différence dans le jeu. Quand un monsieur d'Ubi Montréal m'a indiqué que tout avait changé pour Assassin's Creed Origins, que cette fois c'était du sérieux, je lui ai expliqué qu'il était bien gentil mais que j'étais un professionnel de la profession, qu'on m'avait déjà fait le coup plusieurs fois et que ça allait bien comme ça. Ensuite, au moment d'appuyer sur le bouton pour courir, j'ai donné un énorme coup de massue à un passant.

A Plague Tale : Requiem - Nous revoilà dans de beaux rats

Qu'est-ce que vous voulez que je vous raconte ? Que j'ai envie de jouer à Requiem ? Vous le savez déjà. Qu'il y a des rats dans A Plague Tale ? Ça aussi, vous le savez déjà. Non en fait je vais juste vous raconter à quel point j'ai envie, à l'heure d'écrire ce texte, de me casser en vacances.

Phantom Brigade - Au bonheur des Gundams ?

L’innovation, c’est bien. X-COM, c’est bien. Les gros robots, c’est bien. On ne peut donc pas se planter en mélangeant les trois. Impossible, impensable. On ne peut pas, hein ? Dites-moi qu’on ne peut pas.

Une brève histoire d'id Software - Quatre garçons dans le vent

Il était une fois une boîte appelée Softdisk, dont les locaux étaient situés à Shreveport, en Louisiane. Oui, ne vous inquiétez pas, on va vous parler d'id Software, mais il faut bien commencer quelque part. Quand vous lisez « Au commencement étaient le ciel et la terre » au début de la Bible, vous criez direct « Ouais mais Jésus il est où Jésus ? ». Non ? Bon. Alors un peu de patience. Il était une fois une boîte appelée Softdisk, qui produisait des jeux vidéo.

2013-2023 : le récit de dix années rocambolesques à Canard PC

​​Il y a une décennie, on fêtait les 10 ans de Canard PC en retraçant l’histoire secrète du magazine, de 2003 à 2013. Cette frise chronologique s’étalait sur cinquante pages et trois numéros. Cette fois, il a fallu se limiter à dix pages pour les 20 ans (ce qui a demandé énormément d’autocensure et d’abnégation). Voici donc les événements qui ont marqué la rédaction de 2013 à 2023 – du moins, ceux qu’on a le droit de raconter.

Les indés français dans la tourmente - Faut-il craindre une « indiepocalypse » ?

Il y a huit ans, lors de la première « indiepocalypse » qui a vu une saturation des jeux indépendants sur le marché, 2 544 titres ont été mis en ligne via Steam, selon les chiffres de Steam Spy. Aujourd’hui – alors que nous ne sommes qu’en août –, plus de 6 300 jeux ont investi la plateforme. Cette année 2023 est aussi extrêmement prolifique pour le marché indépendant français.

Les armées de l’ombre - Une vue d’ensemble des conditions de travail des traducteurs français

Dans le dernier numéro, nous tentions de vous expliquer comment les jeux étaient traduits, et pourquoi certains de vos AAA préférés étaient susceptibles de contenir au mieux des coquilles, au pire d’énormes maladresses – et comment nous étions passés de traductions foireuses réalisées par des développeurs à une professionnalisation généralisée du processus de localisation. À force de discuter avec des traducteurs français, indépendants comme salariés, plusieurs constats se sont dressés. Déjà, le fait que leurs conditions de travail n’allaient pas vraiment en s’arrangeant au fil des années. Ensuite, que comme beaucoup d’autres petites mains d’une industrie qui favorise la culture du silence, ils n’avaient pas toujours l’occasion de s’exprimer, que ce soit sur leurs joies ou leurs mécontentements. Pourtant, ce n’est pas faute de choses à dire.

Intervention Divine - La genèse du premier JCC français

Intervention Divine, créé par Christophe Réaux (Croc), est unique. Oui je sais, l’expression est galvaudée. Mais pas ici, vraiment pas. Vous voyez d’autres jeux de cartes dans lesquels on peut, par exemple, empêcher l’ange Lucien Pitouffo de convertir des bouchers ou des éboueurs en jouant un démon nommé Maurice Dujnoux ? Moi pas.

Noter, planifier : ce secret méconnu du bonheur ludique - Le stylo plus fort que la souris

Peut-être avez-vous la chance de faire partie de ces personnes qui se souviennent toujours de tout. Qui peuvent enregistrer plus d’informations à la minute qu’une base de données du gouvernement chinois. Qui disposent d’un cerveau si bien fait qu’il peut planifier, visualiser, organiser des tâches complexes à la simple force de leurs neurones. Vous avez de la chance.

Elden Ring - Plus belle la nuit

« Vision de déjà-vu, c'est comme un rêve », ai-je pu lire sur le sol. Des mots écrits par une autre âme tourmentée qui, comme moi, n'arrive pas à se réveiller. Quel poème noir. Quelle solitude. Quelle tristesse accablante.

Fading Afternoon - Lost in rhumatismes

Je déteste Fading Afternoon. Fading Afternoon est âpre, Fading Afternoon est compliqué, Fading Afternoon bugue. Je le sais, j’y passe ma vie. Bon, j’y retourne.

Subnautica - La palme d’or

Rares sont les jeux qui parviennent à exploiter avec succès le thème de la plongée sous-marine. Encore plus rares sont ceux qui, comme Subnautica, m’ont fait me sentir, avec un plaisir égal, successivement dans la peau de Robinson Crusoé, de Brady Barr et de Valérie Damidot.

Dragon Ball Z : Kakarot - Le regard tourné vers Namek

Dragon Ball n'est plus un manga depuis longtemps. C'est devenu une religion dont les exégètes examinent les textes, décortiquent les messages et analysent, sans jamais se lasser, la technique irréprochable de l'auteur. D'ailleurs, comme la Bible, l’œuvre de Toriyama ne fascine pas tant par sa perfection que, à l'inverse, par son incohérence qui permet à toutes les chapelles de se foutre sur la gueule pour déterminer qui, de Broly, de Son Goku, de Gogeta, de Jésus-Christ ou de Moïse, est le plus fort. Alors qu'en fin de compte, tout le monde le sait, mais feint de l'ignorer : le plus fort, c'est Batman.

Dark Devotion - Sous des trombes d'os

Enfant, j'avais ce don de m'amuser avec tous les jouets, sans faire de différence de genre. Sans souci du qu'en-dira-t-on, je pouvais faire coexister, dans le placard sous l'escalier qui me servait de chambre, les G.I. Joe et les Barbies, les Tortues Ninja et les Petits Poneys. Qu'importe que ces jouets soient vendus pour les filles ou les garçons ; entre mes doigts, ils finissaient de toute façon de la même manière : démembrés, puis fondus et recollés sous forme d'hybrides atroces à la manière des créatures de l'île du docteur Moreau.

La petite histoire (thématique) de Twitter

Déclarations à l’emporte-pièce avant et après le rachat, licenciement quasi immédiat de la moitié des employés, amnistie en cours des utilisateurs bloqués (Donald Trump compris), nouvelle orientation idéologique clamée sur tous les toits du Web… le moins que l’on puisse dire, c’est que le rachat de Twitter par Elon Musk ne se fait pas dans la discrétion ou la douceur. Mais à y regarder de plus près, ni la violence sociale, ni la remise en cause des compétences techniques, ni les egos surdimensionnés ne sont des nouveautés dans l’histoire de la jeune société créée en 2006.
(Image Runner1928, CC by SA 4.0)