293 résultats pour "test bref 1"

Dead Cells - Cells que j'aime

Vous savez déjà tous combien Dead Cells est excellent. Vous le savez car vous y jouez probablement déjà, peut-être même dès le début de l'accès anticipé il y a un an et demi, vous avez des dizaines d'heures dessus, vous n'en décollez pas. Je ne peux guère vous en vouloir si vous passez ces pages, car je suis d'accord avec vous : Dead Cells est excellent.

Le Nouveau Monde est magnifique avec son ambiance tropicale, mais on arrive vite au niveau de développement maximum – il n'y a que deux types de population à y gérer. Rassurez-vous, l'Ancien Monde est bien assez complexe pour vous occuper des dizaines d'heures.
Anno 1800 - La relance par l'industrie

Vingt ans que je joue à Anno, vingt ans que je n’ai toujours pas compris pourquoi j'étais accro. Honnêtement, quel intérêt ? C'est toujours la même chose : des petites villes rectangulaires, des champs à délimiter, des mines à construire, des bateaux à déplacer, des stocks à surveiller. Je ne parle même pas de l'ambiance cucul la praline, ni des adversaires IA sans intérêt, ni des combats navals bidons. Je devrais passer à autre chose.

Mortal Kombat 11 - Cadavres exquis

En général, au début des films de kung-fu, le vieux sage dit au héros quelque chose comme « Xuan Yuhan Tao, tu ne seras jamais aussi fort que Jiang Dong Zhi, car lui se bat avec le cœur, et tu te bats avec les poings ». Suite à quoi le héros passe deux heures à tabasser des figurants afin de prouver sa valeur. Mortal Kombat, c'est la même histoire. Yoshinori Ono, vieux sage et producteur de Street Fighter IV, l'a bien résumé : « Dans les Street Fighter, le combat est une fin en soi. Dans les Mortal Kombat, il n'est qu'un moyen d'arriver à la fatalité, et pourrait presque être zappé entièrement. » Et depuis dix-sept ans, le jeune Mortal Kombat tente de prouver à son mentor qu'il est lui aussi un jeu de combat digne de ce nom.

Have a Nice Death - Fauche qui peut

Une sensation d’étouffement, la tête qui tourne, les larmes qui montent : vous avez déjà enduré ça une fois assis à votre bureau ? Si oui, je suis presque sûre que, comme moi, vous avez subi un burn-out. C’est donc en toute logique que la perspective de jouer la Mort, alors qu’elle décide de reprendre les rênes d’une entreprise peuplée de subordonnés qui en font trop, m’est apparue comme particulièrement plaisante.

Potion Craft: Alchemist Simulator - Le hors-d'œuvre au noir

Je vous le dis ici, et pas seulement parce que prendre le contre-pied de l’opinion générale en ouverture d’un article est le meilleur moyen de faire du clic : les QTE, ces parents pauvres du jeu vidéo trop souvent dénigrés, en constituent les formes les plus hautes. Ça tombe bien, car Potion Craft est un QTE de quinze heures.

Dome Keeper - Gardien de fer

Le jeu vidéo, c’est pas bien compliqué : vous mélangez du minerai à piocher, des améliorations permanentes et des monstres qui se font découper au laser, le tout en pixel art tout choupi, et pouf, vous obtenez un jeu qui frôle la perfection. L’exemple du jour : Dome Keeper.

Lego Star Wars : la saga Skywalker - Jouets stars

« Pourquoi les gens jouent-ils aux jeux vidéo Lego ? », me demandais-je en lançant ce stream de Lego Star Wars : la saga Skywalker. Après tout, pourquoi ne pas jouer directement à un jeu Star Wars ? Ou bien aux Lego, tout simplement ? Avons-nous tous, collectivement, perdu la raison ? Et ces gens dans le chat Twitch qui me regardent jouer à un jeu dans lequel je fais semblant de jouer aux Lego, sont-ils fous ? C'est à ce moment que je me suis évanoui d'angoisse.

Far : Changing Tides - Le martyre de Saint Pôle

Les joueurs de Far : Lone Sails ne seront pas déboussolés par Far : Changing Tides. L’idée est toujours de piloter une machine faite de bric et de broc afin d’échapper au changement climatique, sauf que cette fois plus question de rester tranquillou au sec. Au lieu de traverser un désert de ruines à 0% d’humidité, on se retrouve confronté à la montée des eaux. Car les grands glaciers, tels les nazis à la fin de l’Indiana Jones qui me terrifiaient jadis, ont fondu.

Shadow Warrior 3 - Chimérique katana

Bureaux de Flying Wild Hog, fin 2013, après la sortie de Shadow Warrior : « Bravo les gars ! Mais les FPS purs n'ont pas d'avenir. Pour la suite il faudra aller plus loin, ajouter des mécaniques de jeu de rôle, façon Borderlands. » Bureaux de Flying Wild Hog, fin 2016, après la sortie de Shadow Warrior 2 et surtout de celle de Doom : « Bravo les gars ! Mais la prochaine fois, on oublie le côté RPG. L'avenir, c'est le FPS pur. »

Banners of Ruin - Attention, il y a un loup

Chez les motards, on a tous un pote qui, un jour, sans qu'on ne sache vraiment pourquoi, s'achète une moto nulle. Bien sûr, elle roule bien et elle ne le catapulte pas dans la stratosphère à la moindre bosse, mais elle a aussi un défaut évident. Par exemple, mon pote, qu'on appellera Louis pour des questions d'anonymat, s'est offert un machin hyper moche. Eh bien Banners of Ruin, c'est un peu la même chose : c'est sympa, ça fonctionne, mais très vite, il y a un truc qui cloche.

Operation: Tango - On ne vit que deux fois

Operation : Tango est un jeu d’espionnage coopératif qui se joue en ligne, en communiquant exclusivement par micro. Alors que le monde est menacé par un dangereux cyber-terroriste, deux agents spéciaux ont pour tâche de l’arrêter : d’un côté, Alistair, un hacker redoutable incarné par Malware, qui reste à ce jour toujours incapable de différencier sa gauche et sa droite ; de l’autre, Angel, une agent de terrain spécialisée dans l’infiltration incarnée par moi-même, qui suis incapable de me mouvoir autrement qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine.

Outriders - La soupe au shoot

C'est un jeu qui commence comme tant d'autres, sous la plume d'un scénariste à l'inspiration en berne : la Terre est morte et l'humanité vient de voyager pendant 83 ans pour trouver son nouveau foyer. Mais notez que nous aurions plus vite fait de résumer ces survivants aux Américains, puisque le premier contact avec la nouvelle planète va se résumer à des camions qui défoncent la flore, avant de vomir des légions de cowboys surexcités. Bienvenue dans Outriders, le jeu qui ne voit jamais plus loin que le bout de son nez.

Narita Boy - À vouloir en faire des Tron

Narita Boy est une sorte de gros clin d’œil à Tron. Ça, c'est ce que j'ai compris. Mais ce que je n'ai pas pigé, c'est pourquoi offrir un tel soin à la partie graphique d'un jeu lorsque ses mécaniques se contentent d'empiler des mécaniques peu inspirées. Oh et puis il y a son scénario, que j'ai cessé de vouloir comprendre lorsque mes notes se sont mises à ressembler à celles d'un type en pleine crise de démence. Alors reprenons tout depuis le début.

Curious Expedition 2 - Le tour le plus long

Jour 153. Noël Malware écrit ce chapô, parce que j’ai trop joué à Curious Expedition 2 et que je suis à la bourre pour rendre mes textes. Je pourrais être en train de faire mon travail à l’heure qu’il est. Ça rendrait service à tout le monde. Au lieu de ça, je relance une partie. J'ai promis que c'était la dernière. Que Dieu nous vienne en aide.

Hitman 3 - La trilogie du « ça me dit »

Quoi ? Encore le chauve qui assassine ? Qu’on se comprenne bien, je suis euphorique, parce que Hitman et Hitman 2 étaient des bacs à sable fabuleux. Mais c’est vrai qu’il faut du culot pour sortir l’agent 47 de la poubelle jaune tous les deux ans pour le recycler tel quel. Faites au moins semblant de changer un truc, je ne sais pas moi, collez-lui une perruque déjà, merde.

Squad - C'est si bon de mourir groupé

Oui, figurez-vous que la version 1.0 de Squad est sortie. Cela fait tellement longtemps qu'il fait partie du paysage multijoueur PC – sa première version anticipée est arrivée sur Steam en 2015 – qu'on en aurait presque oublié qu'il était toujours en early access.

Spelunky 2 - Spéléo-maso

La première fois que j’ai joué à Spelunky 2, je suis morte au bout de vingt-huit secondes, empalée par une flèche. La deuxième fois, après une minute, mordue par un serpent. La troisième, tuée par un fantôme que j’ai malencontreusement libéré d’une jarre. La quatrième, je suis simplement tombée d’une plateforme trop haute. J’allais me décourager, puis j’ai vu mon journal s’afficher. Sur la page de gauche, il y avait écrit « Je ne suis jamais arrivée aussi loin ! » – et j’ai tout de suite eu envie de prendre en compte mes erreurs passées et de persévérer.

Star Wars: Squadrons - Escadre supérieur

La question à laquelle notre holo-cours de philosophie galactique va tenter de répondre aujourd'hui est : « comment produire un effet de réel lorsqu'on cherche à reproduire une fiction ? ». Nous nous appuierons sur les écrits de Bitssis Niumb, le grand penseur tevvarien. Attention, la philosophie des coraux philosophes de Tevvar IV, qui passent leurs journées à regarder leurs six nombrils, est assez confuse. Au passage, et pour l'anecdote, sachez qu'il n'a fallu que trois heures à l'Empire pour réduire en esclavage toute la population de Tevvar IV, mais je digresse.

Necromunda : Underhive Wars - Trop Escher pour ce que c'est

Nous étions en 2018 lorsque Guy Moquette découvrait Necromunda : Underhive Wars, futur titre des créateurs de Mordheim : City of the Damned. À cette époque, le jeu se présentait comme une sorte d'hybride qui permettait aux joueurs de fouiller un niveau en temps réel, avant de basculer sur du combat au tour par tour lorsque des personnages étaient trop proches. Puis le jeu a disparu sans laisser de traces. Comme ça. Pouf. Aplu.

Trackmania - Ça continue, encore et encore

Une mise à jour qui fait tout planter, un réflexe qui permet de rattraper au vol l'urne funéraire de pépé qui tombait, la pincée de sel qui ruine le plat... Parfois, un tout petit rien suffit à tout changer. Mais dans la dernière mouture du jeu de course de Nadeo, ce changement est tout d'abord symbolisé par le passage de TrackMania à Trackmania. Une absence de majuscule qui, l'air de rien, en dit long sur l'ambition du jeu.