21 résultats pour "mini jeu qui veut devenir grand gwent"

La relation avec la fille du personnage principal, Amanda, est l'une des grandes réussites de Dream Daddy.
Dream Daddy : A Dad Dating Simulator - Un grand papa pour l'humanité

Au milieu de la litanie de licences resucées jusqu'à la moelle et de blockbusters pleins d'explosions qui ont droit à tous les budgets publicitaires, le petit monde des jeux vidéo arrive parfois à nous prendre par surprise. Il y a eu Kerbal Space Program, Undertale, Stardew Valley, Don't Starve. Des jeux aux budgets plus modestes, aux ambitions plus concentrées, mais qui réussissent parfaitement à faire vibrer une corde particulière dans le cœur du public. À cette liste de jeux, on peut désormais ajouter Dream Daddy : A Dad Dating Simulator.

Songs of Glimmerwick - Hogwarts Les Gars Sûrs

L’harmonie, ça me donne de l’urticaire. Il n’y a rien de pire qu’un jeu plein de bons sentiments, sans conflits, où le seul truc à faire est de constater à quel point tout le monde est gentil. Je n’ai confiance qu’en un seul studio pour créer un univers comme ça sans qu’il en devienne écœurant. Celui de Songs of Glimmerwick.

Sans avoir le charme campagnard de Banished, Dawn of Man est quand même agréable à regarder. J'aurais juste voulu un peu plus de variété dans les huttes résidentielles.
Dawn of Man - Banished au régime paléo

Pourquoi les jeux de gestion de villages sont-ils si addictifs ? Que se passe-t-il dans notre cerveau pour qu'on puisse rester six heures d'affilée, sans bouger le cul de la chaise, à regarder vivre des persos virtuels dans les petites maisons qu'on leur a construites, à surveiller leurs besoins, à leur ordonner de produire tel machin, d'exploiter telle mine, de couper tel tronc d'arbre ? Est-ce un trip mégalo ? Un fantasme de contrôle total ? L'amour de l'optimisation ? Je n'en sais rien, et pourtant Dawn of man, comme Banished avant lui, m'a encore fait le coup.

Warhammer 40,000: Inquisitor - Martyr - Un coup d'hérésie circulaire

Aujourd’hui, on m’a proposé de servir l’Imperium. On a besoin de moi pour enquêter sur un vaisseau qui vient d’être régurgité par le Warp, intact mais vide du moindre occupant. Et pour accomplir cette mission, le Saint-Empire de l’Homme m’a fait accompagner par Raymond, un space marine gentil mais sacrément con.

SoulCalibur VI - Retour au Blade

« C'est marrant, mais j'ai l'impression d'y avoir déjà joué », m'ont dit tour à tour Monsieur Chat et Sébum en venant voir le jeu par-dessus mon épaule. Difficile de leur donner tort : cet épisode est une sorte de reboot de SoulBlade, censé nous dévoiler un autre pan de l'histoire. Par contre, je me demande si je vais pouvoir m'enlever l'image que Sébum m'a mise en tête, en m'expliquant sans rire : « J'adorais ce jeu. On y jouait complètement bourrés quand j'étais étudiant. » Brrrr...

La vie après Donkey Kong - Dans les coulisses du documentaire « King of Kong »

Avant de devenir un réalisateur hollywoodien à succès, Seth Gordon a entamé sa carrière de cinéaste avec le documentaire The King of Kong : A Fistful of Quarters, sorti en 2007, qui met en scène deux champions de Donkey Kong en lice pour décrocher le meilleur score mondial.

Tails : The Backbone Preludes - Un poil rasoir

J’attendais le retour du raton détective avec impatience. Parce que j’adore les ratons laveurs, comme tout être humain normalement constitué, mais surtout parce que Backbone m’avait laissé un excellent souvenir avec sa direction artistique à la Blacksad, son ambiance roman noir et sa critique de la société de classe.

ToeJam and Earl : Back in the Groove! - Tout funk tout flamme

En 1991, ToeJam and Earl venait apporter un peu de groove sur la Mega Drive, avec les aventures de deux extraterrestres égarés sur une planète peuplée de drôles d’énergumènes – à savoir la Terre. C’était une sorte de rogue-like sympa, malin et plutôt bien fichu, qui se moquait gentiment de l’espèce humaine et de ses contradictions. Bien qu’il ait été quelque peu éclipsé par le succès d’un certain Sonic, sorti la même année, il a marqué les esprits par ses mécaniques imprévisibles, sa perspective isométrique et ses riffs de basse slappée. Deux suites ratées plus tard, le dernier épisode du jeu a été financé par des milliers de joueurs nostalgiques et produit par Macaulay Culkin, dont on peut comprendre pourquoi il aurait préféré rester en 1991.

Wargroove - Le joueur de wargame

« Hey, Malware, t’as déjà joué à Advance Wars ?
– Euh, ouais, une fois, en colo, quand j’avais 15 ans.
– Parfait ! Je savais que tu étais l’homme de la situation ! »


Voici, en quelques mots, comment l’humble plumitif, traînant son ennui de manière trop ostentatoire dans la rédaction, fut désigné « grand spécialiste des jeux de stratégie mignons », à son corps défendant.

Klondike, des pépites en collectif

Depuis quelques années, sur les salons, dans les game jams, parfois même dans les pages de Canard PC, on voit apparaître de petits jeux étranges, pleins de couleurs, tantôt joyeux, tantôt mélancoliques. Des titres comme Sacramento, Mu Cartographer, Orchids to Dusk, Gulag Paradise, Even the Stars, USS Tlancy... A chaque fois, leur créateur est l'un des membres du collectif Klondike, dix vingtenaires (les trois fondateurs approchent de le trentaine, les autres viennent de finir leurs études) aux profils variés, qui jusqu'à il y a peu se concentraient tous dans le Nord de la France. Les rassembler tous, pour discuter avec eux du sens d'un collectif dans le jeu vidéo, tenait de la gageure. Non seulement parce qu'ils sont nombreux, mais aussi parce qu'ils sont désormais éparpillés un peu partout sur la planète. On a donc fini par trouver un compromis : un rendez-vous parisien avec ceux qui pourraient être là (Brice Dubat, dont on a envahi l'appartement, mais aussi Titouan Millet, ainsi que Lucie Viatgé et Tom Victor, de passage à Paris avant de repartir pour Montréal où ils travaillent désormais), et les autres (Armel Gibson, Delphine Fourneau, Pol Clarissou, Héloïse Lozano, Typhaine Uro et Félix Roman) en même temps sur Skype, depuis des contrées aussi variées que Lille ou la Suède. Une conversation avec dix personnes, c'est un grand bazar, surtout quand les dix se connaissent depuis des années, forment un noyau. Ca s'interrompt, ça se vanne, il y a des messes basses, des private jokes... Parce que ce hors-série ne fait que cent pages et pas mille, et pour conserver un minimum de confort de lecture, j'ai dû couper dans le vif, donner un semblant de normalité à l’ensemble. Ça peut donner l'impression que certains ne parlent pas (et de fait, certains ont moins parlé, ce qui est après tout normal dans une dynamique de groupe, surtout que les quatre présents ensemble à Paris avaient l'avantage d'une conversation plus naturelle que ceux séparés par la barrière de Skype), mais pour mieux vous y croire, imaginez que chaque réponse un peu longue était interrompue en permanence par des rires, des petites piques gentilles, des « Ah mince, Héloïse ne nous entend plus », « Titouan, approche-toi du micro, on comprend rien ! » et autres petits problèmes techniques.

L'interface de gestion de l'inventaire et du crafting n'est pas ce qui se fait de mieux, mais on s'en sort. C'est un peu le même bazar que sur The Long Dark.
Green Hell - Nature et Dysenterie

Dans Green Hell, j'ai vomi après avoir bu l'eau croupie d'une mare dégueulasse. Je me suis fait pomper par des sangsues. J'ai bouffé des larves crues. J'ai chopé des vers intestinaux. Et les rares moments où je n'étais pas effondré sous ma hutte en plein délire psychotique, des sauvages fous ont tenté de m'assassiner. Non franchement, de belles vacances.

Absolver - Claques of Clans

Cela fait longtemps qu'on ne vous l'a pas dit alors autant le répéter : nous avons déménagé. Le plus triste dans cette histoire, c'est que nous ne sommes plus voisins avec le studio Sloclap et que je n'ai jamais eu l'occasion de briser une de leurs fenêtres grâce à l'un de mes innombrables grappins pour leur voler une copie du jeu. Au lieu de ça, il a fallu attendre de récupérer un code Steam comme n'importe quel péquenaud dépourvu du moindre crochet d'abordage.

Metal Gear Survive - Survivra bien qui survivra le dernier

Nos spécialistes en tendance et en ère du temps ont déboulé dans le bureau les bras chargés de feuilles pleines de graphiques et de tableaux. Leurs grands gestes étaient formels : le test de Metal Gear Survive se situait très haut sur l’échelle de la tempête de caca. Pour cette mission, il fallait quelqu’un d’extérieur, dénué de relation passionnelle avec Metal Gear, susceptible d’aborder ce MGS avec candeur et bienveillance. Un œil neuf. Une âme pure. Izual était cette personne. Jusqu’à ce que je me planque dans un carton pour lui chaparder le test.

La cruauté dans les jeux vidéo - Certains hommes veulent juste voir le monde virtuel brûler

Dans un bel élan de cruauté gratuite, des joueurs prennent un malin plaisir à semer chaos et souffance dans les mondes virtuels. Certains adeptes de GTA-like s'amusent à tirer dans les parties intimes de PNJ sans défense. D'autres génies du mal réunissent des Sims affamés dans une salle dépourvue de porte et les contraignent à se faire livrer une pizza qu'ils devront regarder moisir jusqu'à ce que vienne la délivrance de la mort. Des joueurs de Super Mario 64 rendent un bébé pingouin à sa mère éplorée avant de les jeter tous deux du haut d'une falaise. C'est cette cruauté, dont il m'arrive aussi de faire preuve, simplement parce que j'en ai le pouvoir, que j'aimerais aujourd'hui essayer de comprendre.

Far Cry 6 - Cuba d'infirmes

Je dézingue un hélicoptère au bazooka puis je file en quad pour échapper aux musclors en uniforme qui me mitraillent depuis leur jeep. Je m’arrête à côté d’une base ennemie et je la nettoie entièrement à l’arc avec l’aide d’une bête sauvage libérée de sa cage. Quel pied ! Maintenant, la grande question. Puisque ce paragraphe peut décrire chacun des quatre derniers Far Cry, pourquoi dépenser 60 euros dans le tout dernier au lieu d’en prendre un vieux en soldes ?

De l’âge d’or des comics à l’ère moderne... - Une petite histoire des super-héros de papier

Avant d’entrer dans le vif du sujet et de s’intéresser à notre loisir préféré, les jeux vidéo, il est sans doute opportun de remonter le temps, l’espace de quelques pages, pour revisiter l’Histoire de nos amis les super-héros dans leur média d’origine, le fameux « comic book ». Qui fut le tout premier héros à revêtir la cape ou le masque ? En quelle année est-il apparu pour la première fois ? Comment ce concept de surhommes aux pouvoirs délirants, défendant la veuve et l’orphelin, a-t-il évolué au fil des ans ? Autant de questions auxquelles nous allons tâcher de répondre… Allez hop, astiquez la Pierre du Temps, on décolle pour une petite excursion dans le passé !

X-Men : Children of the Atom : où l’on découvre qu’Akuma est en réalité un X-Men...

 
Marvel vs. Capcom - Chronique d’une saga explosive

Parmi l’innombrable quantité de franchises inspirées de l’univers des super-héros, la saga Marvel vs. Capcom est sans conteste l’une des plus populaires à ce jour. Et pour étudier la genèse de la série, ainsi que ses fondations côté gameplay, il est nécessaire de remonter bien avant le premier opus sorti en 1998. Tout commence en réalité dès 1994, avec un petit titre de castagne baptisé X-Men : Children of the Atom.

Entretien avec Jaroslav Švelch - Auteur du livre Player vs. Monster

Auteur du livre Player vs. Monster, Jaroslav Švelch a eu la gentillesse de répondre à nos questions.

Alba: A Wildlife Adventure - Ma biodiversité va craquer

Alba est un jeu incroyablement mignon. Je le pressentais avant de le lancer, et c’est d'ailleurs pour cette raison que je me suis jetée dessus. On y incarne une petite fille, Alba, qui se met en tête de protéger la biodiversité de l’île méditerranéenne où elle passe ses vacances d’été en compagnie de ses grands-parents. Forcément, ça n'a pas manqué : dès la première minute, j’ai été bouleversée par une telle avalanche de choupitude (il n’y a sincèrement pas de terme plus adapté).

Next Space Rebels - Les fusées de la casse

Durant cette année 2021 bien morne, Next Space Rebels trônait en haut de la liste des jeux que j'attendais le plus. Pensez donc : de la construction de fusée façon Kerbal Space Program, doublée d'une simulation d'influenceur YouTube. Impossible de se tromper avec une telle formule.