81 résultats pour "lambiance de noel"

Floor Kids - Les sages pouets de la rue

Depuis la mise sous respirateur artificiel des séries Guitar Hero et Rock Band, la majeure partie des jeux musicaux vient d'Asie, charriant avec elle des playlists de morceaux qui vont du très sucré au dégueulasse inavouable, que j'aime en silence dans une rédaction qui me juge. Floor Kids, lui, décide que ça va bien cinq minutes et trempe son gameplay dans un doux enrobage « breakdance et graffitis » qui fleure bon les années 1990.[NDLR] COUCOU LA MAQUETTE, ENCORE UN TEST CONSOLE[/NDLR]

Rimworld - Deux mods, deux ambiances

Voilà, les vacances de Noël sont là. Vous êtes avec toute la famille, les beaux-parents... Quel bonheur d'écouter Tonton Jeannot faire des blagues racistes pendant que votre petit neveu tente de poignarder le chat ! Allez, zou, arrêtez ça. Hurlez un bon coup, prenez votre ordinateur portable et enfermez-vous dans le placard à balais pour lancer Rimworld. J'ai sous le coude deux mods de qualité qui vont vous faire passer de meilleures fêtes de fin d'année.

The Glass Staircase - Peur sur l'AVI

« Chacun d'entre nous est spécial et dispose d'un talent particulier, qui ne demande qu'à être révélé », expliquait récemment à la radio le professeur Jean-Michel Bullshit, auteur de livres de développement personnel à destination des bobos en quête de sens. Ce cher professeur avait vu juste – c'est sans doute pour ça qu'il est professeur, d'ailleurs, quand on y réfléchit. Par exemple, le talent spécial de Noël Malware, c'est de mettre les gens mal à l'aise avec une petite remarque en apparence innocente. Je lui montre The Glass Starcase, lui explique que c'est une sorte d'Alone in the Dark. « Ah ouais, une sorte de Resident Evil », répond-t-il du tac au tac, avant de se taire et de me fixer d'un regard appuyé dont j'emporterai le souvenir dans la tombe.

Pandemic Legacy Saison 2

Mount and Blade II : Bannerlord - Un petit pas pour l’heaume

On en a bavé, depuis huit ans. Entre Donald Trump, Despacito, le coronavirus, Noël Malware et l’épisode final de Game of Thrones, l’univers s’est déchaîné – comme pour nous faire payer l’extase qu’on avait ressentie à l’annonce de Mount & Blade II, en 2012. Mais maintenant que le jeu de nos rêves est enfin sorti en accès anticipé, on tient notre revanche, c’est sûr. Oui, c’est sûr. Et si l’univers vient d’éclater d’un petit rire sadique, ce n’est qu’une coïncidence.

Octopath Traveler - Les huit salopards

Quand ils sont arrivés au village et qu’ils ont frappé le forgeron, je n’ai rien dit, je n’étais pas forgeron. Quand ils ont emmené le marchand, je n’ai rien dit, je n’étais pas marchand. Quand ils ont volé les économies du boulanger, je n’ai rien dit, je n’étais pas boulanger. Et quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus aucun PNJ pour protester.

Diablo

À la sortie de Diablo, comme tout le monde, j'étais médusé. Pas dès le début, bien sûr : le jeu démarrait avec un choix de classes de perso affligeant de banalité et en 1996, la perspective d'incarner un guerrier qui découpe des démons à l'épée tenait déjà plus du Lexomil que de la kétamine. Il fallait donner une petite heure à Diablo pour qu'il puisse déployer vraiment ses ailes et nous embarquer dans une aventure extraordinaire. Au fil des nuits blanches, les yeux plus ronds que Gérard Depardieu à 10 h, je me suis forgé la conviction qu'aucun studio n'avait jamais réussi à sortir un jeu comme Diablo. Seuls dans leur chambre, éclairés par la lumière blafarde de leur écran, des centaines de milliers d'autres joueurs se faisaient exactement la même réflexion.

Un petit tapis, un canapé, une cheminée. On est bien, on est cosy.
Founders' Fortune - Survie, jalousie et déco d'intérieur

Par curiosité, j'ai rentré le nom du studio, Oachkatzlschwoaf, dans Google Traduction. Il n'a pas trouvé la langue. Mais le terme a sa propre définition dans l'Urban Dictionary. Il s'agit d'un mot d'argot en allemand autrichien, désignant la queue d'un écureuil. Et comme les Allemands sont apparemment incapables de le prononcer correctement, les Autrichiens s'en servent pour repérer leurs compatriotes. Voilà, c'était notre rubrique Linguistique Amusante, parlons maintenant du jeu.

Drôle d’ambiance à Quantic Dream - Rififi au cœur d’un grand studio parisien

En tant que journaliste de Canard PC, on n’a pas tous les jours l’occasion de partir en grand reportage au tribunal. L’aventure n’en est que plus passionnante. Au programme, une sombre affaire de photomontages qui aura eu pour mérite de mettre en lumière les mœurs étranges d’une entreprise de jeux vidéo.

Hunt : Showdown
La caravane patche de mai 2019 - Mises à jour notables et emplâtres sur jambes de bois
Hellsign - Le juste esprit

« C'est vraiment un jeu macroniste », déplore Noël Malware en jouant à My Time at Portia, car quand Noël Malware parle de macronisme, il déplore, c'est un vrai journaliste engagé. « Le seul objectif du jeu, c'est de devenir un meilleur entrepreneur que les autres et d'acheter des trucs. » Certes, mais comme dans tous les jeux vidéo, lui fais-je remarquer sur un ton de vieux sensei. Il s'agit toujours de gagner le plus de pognon possible, de devenir plus puissant, de soumettre le monde qui nous entoure à notre volonté. C'est d'ailleurs étonnant que Ghostbusters, le film le plus capitaliste de tous les temps (comme le faisait remarquer je ne sais plus qui, il s'agit d'un film où, découvrant l'existence d'une vie après la mort, des types décident de monter une PME), n'ait pas fait l'objet d'adaptations plus nombreuses. En tout cas, jusqu'à Hellsign.

Night Call - Supplément tacos

J'ai découvert récemment que, sur les applications de taxi, les passagers, comme les chauffeurs, sont notés. J'imagine que les plateformes se débrouillent ensuite pour mettre en relation les conducteurs et les clients les plus détestables. Depuis que je sais ça, je fais tout mon possible pour être odieux, afin de me retrouver un jour dans le taxi de mes rêves : celui où l'on fume, où le conducteur est complètement bourré et où l'on peut chanter gaiement « chauffeur, si t'es champion, appuies sur le champignon » sans se soucier des bonnes manières. Bref, le paradis. 

Bravely Default II - L'école de la tradition

Vous n'allez jamais le croire, mais dans Bravely Default II, vous incarnez quatre héros de la lumière qui vont devoir retrouver les cristaux de la terre, de l'air, du feu et de l'eau pour tenir tête au mal absolu et sauver le monde. Je sais, c'est du jamais-vu. C'est complètement dingue. Au moment où j'écris ces lignes, j'ai encore du mal à m'en remettre.

Cube Escape Collection

Je n'ai jamais fait d'escape game. Visiblement, mes amis ne sont pas fans du truc ; personne ne m'a jamais proposé. Je ne sais pas vraiment si c'est triste, vu qu'on fait d'autres choses à la place, mais j'aimerais bien qu'un jour, on arrête de regarder des matchs de foot devant lesquels je bâille obstinément et qu'on tente ce machin qui a l'air rigolo. Peut-être devrais-je changer d'amis.

Le savez-vous ? Ce cratère vide et fumant est une allégorie du jeu.
Predator: Hunting Grounds - Predator et de travers

Comme les jeux Aliens: Colonial Marines et Aliens vs Predator 3, comme les films Predator 2 et Aliens vs Predator, « comme l'existence elle-même » me souffle Noël Malware dont la webcam de confinement ne produit plus que des images en noir et blanc, Predator: Hunting Grounds n'est qu'une vaste occasion ratée. Mais en raison d'habiles choix d'équilibrage, Predator: Hunting Grounds est aussi l'un des meilleurs jeux parodiques de ces dernières années.

Total War : Three Kingdoms - L'empire du mieux

Quand Total War : Three Kingdoms est arrivé à la rédaction, personne ne s'est battu pour en faire le test. Izual a regardé ses chaussures, Sébum a fait semblant de travailler, Kahn Lusth a mis son casque de moto sur la tête et Noël Malware a barbouillé son bureau avec ses excréments (c'est vraiment un type bizarre). J'ai donc eu l'impression de me sacrifier en installant le jeu. Une impression qui a disparu en dix minutes chrono, tant ce nouveau Total War apporte un vent de fraîcheur vivifiant à l'une des plus vieilles franchises du jeu vidéo PC.

Kentucky Route Zero est-il un art ? - Encore un article pseudo-philosophique relou, mais c'est le dernier, promis

Mieux vaut tard que jamais : j'ai enfin terminé Kentucky Route Zero. C'est un chef-d'œuvre. Voyons voir maintenant ce qu'en dit la critique. Comme vous, je ne lis les tests de jeux vidéo qu'après les avoir terminés, c'est plus sain.

Card Shark - Le dessous des cartes

On est d'accord : il y a triche et triche. Se gaver d'EPO pour gagner le tour de France, c'est lamentable. Mais qualifier son équipe avec un but de la main, terminer le marathon de New York devant tout le monde en ayant pris le métro, ou passer en tête d'une course hippique en faisant un tour de moins que les autres, c'est différent. C'est beau.

Dorfromantik - Des villages, défigure

Stefan Zweig, en parlant du joueur d'échecs, écrit que plus un esprit se limite, plus il accède à l'infini. La connaissance peut souhaiter s'étendre à tous les sujets, tout embrasser d'un seul regard. Elle peut aussi, par un mouvement plus intime, se concentrer sur un point minuscule pour en percer l'universel.

Triangle Strategy - La foire du jeu de trône

25 ans. 25 ans que j'attendais la suite de Final Fantasy Tactics. 25 ans que je m'essayais à des titres (Disgaea, Final Fantasy Tactics Advance, Fire Emblem), en concluant : « Oui, c'est très bien, mais ce n'est pas complètement ça. » 25 ans que je cherchais à retrouver la sensation du premier fix. Et, 25 ans plus tard, voilà la suite. Enfin presque.