20 résultats pour "mini test batman telltale series"

Dragon Ball Z : Kakarot - Le regard tourné vers Namek

Dragon Ball n'est plus un manga depuis longtemps. C'est devenu une religion dont les exégètes examinent les textes, décortiquent les messages et analysent, sans jamais se lasser, la technique irréprochable de l'auteur. D'ailleurs, comme la Bible, l’œuvre de Toriyama ne fascine pas tant par sa perfection que, à l'inverse, par son incohérence qui permet à toutes les chapelles de se foutre sur la gueule pour déterminer qui, de Broly, de Son Goku, de Gogeta, de Jésus-Christ ou de Moïse, est le plus fort. Alors qu'en fin de compte, tout le monde le sait, mais feint de l'ignorer : le plus fort, c'est Batman.

Marvel's Spider-Man 2 - The Amazing routine

Michael Bay a joué, puis a posé la manette doucement. Se levant sans un mot, il a fait trois pas pour faire face à la baie vitrée de sa villa de Poucave-en-Brie. Les yeux dans le vague, il a murmuré : « Trop d’explosions, trop d’action, je ne pensais pas que quelqu’un pouvait me faire ressentir ça. » Puis, il a cliqué sur un interrupteur caché dans sa poche et tout a pété. Il fait ça pour toutes ses sorties.

Marvel’s Spider-Man - Mi-homme, mygale

« Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités », disait l'oncle Ben, contrairement à l'Uncle Ben's qui, lui, répétait : « C'est toujours un succès. » Des deux oncles, je n'ai jamais réussi à départager lequel avait davantage raison. Alors, pour ce test de Spider-Man, je me suis sincèrement posé la question : c'est qui le plus fort ? Et la réponse est tombée comme une évidence : c'est Batman.

Adieu Lord Casque Noir - Hommage à Jérôme Darnaudet, par Canard PC
Gotham Knights - Ci-gît Batman

Il y a quelques semaines, Alan Moore faisait encore parler de lui en déclarant dans une interview au Guardian que l'industrie des comics était destinée à un public d'adultes attardés qui glissaient progressivement vers le fascisme. Après avoir joué à Gotham Knights, je me demande s'il ne serait pas bon de passer directement au fascisme, qu'on en finisse.

The Red Strings Club - Roman de bar

Certains hurlaient : « Branchez-moi ! Branchez-moi ! » au pied d’un étrange monolithe fait de câbles, tandis que d’autres, d’un calme olympien, tendaient les bras vers le ciel et murmuraient : « Tu peux me débrancher. Je suis prêt. » Voilà ce à quoi a ressemblé ma journée de travail d'hier, quand un problème de routeur nous a empêchés de connecter au Web plus de quatre ordinateurs à la fois, ce qui nous a obligés à jongler avec les câbles ethernet. Autant vous dire qu'après ça on prend tout de suite plus au sérieux la science-fiction sauce cyberpunk.

Dans les coulisses de Marvel Studios - Dix ans de Marvel Cinematic Universe

Qu’on aime ou pas les films du « Marvel Cinematic Universe », l’histoire du studio derrière ce succès assez incroyable est fascinante à bien des égards. Producteur indépendant à ses débuts en 2008 (avec la sortie d’Iron Man), intégré ensuite à l’empire Disney, Marvel Studios est devenu en une dizaine d’années l’un des acteurs les plus importants du paysage hollywoodien. Son univers partagé, qui a engrangé plus de 15 milliards de dollars à ce jour, a bien évidemment suscité moult vocations parmi la concurrence. Sans que personne ne parvienne encore à renouveler l’exploit jusqu’ici… Cette année, pour fêter les 10 ans de cette grande aventure (et près d’une vingtaine de films à succès), Marvel Studios a décidé de marquer le coup, avec la sortie d’un blockbuster au gigantisme inédit : le troisième opus des aventures des Avengers, Infinity War.

Ça, c’est le lobby multijoueur de SpyParty. Et c’est aussi le plus gros défaut du jeu à l’heure actuelle : dans mon petit confort bourgeois moderne, je n’avais pas vu une interface aussi moche depuis 1987.
SpyParty - On s'était dit rendez-vous dans dix ans

Dans les soirées de l'ambassadeur auxquelles je suis invité, on parle généralement de Batman et on s'ennuie un peu. Dans celles de SpyParty, on vole des statues, on drague des généraux, on colle des micros, on déplace des microfilms, on se prend une balle dans la tête... bref, on s'amuse.

Diablo 4 - Méphisto fêlé

Comme a coutume de dire Batman après avoir tabassé un miséreux sans s'encombrer d'un détour par le palais de justice, « il ne faut pas accuser sans preuve ». Loin de moi l'idée de contredire monsieur Wayne – il ne faut jamais se mettre à dos un milliardaire, ce serait dommage de se priver d'une bonne surprise au moment de la lecture du testament – mais j'ai quand même du mal à imaginer que l'équipe de Diablo 4 n'ait pas crunché à mort, dans la sueur et le sang, pour produire une vertical sliceNote : 1 à temps pour la Blizzcon. Seulement voilà, les pauvres n'avaient pas le choix.

Note 1 : Court échantillon d'un jeu bricolé pour donner un aperçu de son gameplay.

No Man's Sky - On y joue enfin

Un espace infini à explorer ! Des planètes sublimes ! De la coop' avec vos amis ! Le retour de l'être aimé ! Un bon film Batman au cinéma ! Oui, en 2016, No Man's Sky avait fait beaucoup de promesses impossibles à tenir. Ses bugs en pagaille, ses performances désastreuses et sa génération procédurale absurde ne suffisaient pas : il fallait qu'en prime il y ait tromperie sur la marchandise.

Les jeux vidéo servis sur un plateau - Trente-cinq ans d'adaptations en jeux de société

Les joueurs de jeux vidéo aiment jouer, les amateurs de jeux de plateau aussi... on pourrait croire que transposer un jeu d'une manette à des figurines tomberait sous le sens. Si aujourd'hui c'est de plus en plus courant, la pratique a en réalité longtemps été assez rare, et surtout réservée aux plus gros titres.

De quoi l'industrie du jeu vidéo est-elle malade ?

Licenciements en cascade, horaires intenables, précarité généralisée... Et si l'industrie du jeu vidéo marchait sur la tête ? Depuis la rentrée, la rédaction de Canard PC, en partenariat avec Mediapart, planche sur un dossier au long cours consacré aux conditions de travail dans le monde des jeux. Les deux articles de ce numéro constituent le début d'une série qui se poursuivra dans les prochains mois, détaillant la question en profondeur.

De l’âge d’or des comics à l’ère moderne... - Une petite histoire des super-héros de papier

Avant d’entrer dans le vif du sujet et de s’intéresser à notre loisir préféré, les jeux vidéo, il est sans doute opportun de remonter le temps, l’espace de quelques pages, pour revisiter l’Histoire de nos amis les super-héros dans leur média d’origine, le fameux « comic book ». Qui fut le tout premier héros à revêtir la cape ou le masque ? En quelle année est-il apparu pour la première fois ? Comment ce concept de surhommes aux pouvoirs délirants, défendant la veuve et l’orphelin, a-t-il évolué au fil des ans ? Autant de questions auxquelles nous allons tâcher de répondre… Allez hop, astiquez la Pierre du Temps, on décolle pour une petite excursion dans le passé !

Le crunch, symbole de l’immaturité de l’industrie du jeu vidéo et cause de son incapacité à grandir

Parmi les termes propres à l’industrie des jeux vidéo, le crunch fait figure de symbole. Ce n’est pas pour rien que nous avons intitulé « Crunch Investigation » cette série d’articles consacrée aux conditions de travail dans les studios. En dehors de la blague – évidemment excellente – et de la référence à l’émission d’Élise Lucet, le crunch est une sorte de face visible de la Lune, une partie émergée de l’iceberg du travail dans la production de jeux vidéo. Le symbole et la cause de son immaturité aussi.



 



Par Kalabes et Netsalash

Batman : The Dark Knight Returns (1986) et Watchmen (1986-1987), les deux comics qui vont tout changer.
Marvel, DC (et les autres) - La grande histoire d’amour entre comics et jeux vidéo

Présents dès les premiers balbutiements de notre média ludique adoré, les super-héros ont connu dans le jeu vidéo une évolution finalement similaire à son support. On est parti de très loin, de bouillies de pixels à peine reconnaissables et de mécaniques de jeu très rudimentaires, pour évoluer vers de véritables films interactifs, rendant enfin justice à nos personnages préférés. Très tôt, bien avant que les producteurs de cinéma ne s’y intéressent, les éditeurs de comics ont compris le potentiel du jeu vidéo comme produit dérivé de leurs franchises. En tête de pont, les deux ténors du marché, Marvel et DC Comics s’y sont investis corps et âme, avec plus ou moins de bonheur...

Le TI-99/4A (1981).
Itinéraire d'un enfant 3D - Interview : Alexandre Hadjadj

Dans les années 1980, Alexandre Hadjadj écrivait des petits programmes en BASIC dans sa chambre du 14e arrondissement de Paris. Trente ans plus tard, ce très discret codeur français, qui n'avait jusque-là jamais accordé la moindre interview, occupe l'un des postes les plus prestigieux de l'industrie du jeu vidéo. En tant que technical director chez Rockstar, il chapeaute toute la partie graphique des jeux du studio. Vous vous êtes extasié devant la clarté des décors ou la pureté de l'antialiasing de Grand Theft Auto V ? Vous avez bavé devant les effets de lumière ou l'incroyable distance de vue de Red Dead Redemption 2 ? Alexandre Hadjadj et son équipe d'une trentaine de programmeurs spécialisés, repartie entre l'Écosse et les États-Unis, en sont les responsables. Nous nous sommes vautrés ensemble dans un canapé autour d'une assiette de cookies, et nous avons parlé avec lui de son métier, des moteurs 3D, des consoles, et de son chaotique parcours professionnel dans les méandres de l'industrie du jeu vidéo.

Batman : White Knight

À la base, je voulais vous parler de la série Gotham, mais j'ai pas encore fini la deuxième saison, donc bon...

Jeux de plateau et augmentation des tarifs - Fret is Dead

Je suis dans la file d’attente. C’est déjà ça. Certains ont été refoulés plus tôt. Ils sont rentrés chez eux, penauds, la mine déconfite. J’ai froid, la neige s’accumule sur le bout de mes souliers. Aujourd’hui, j’ai réussi à avoir une plaquette de beurre et deux rouleaux de papier toilette. C’est une bonne journée. Si j’arrive à obtenir, en plus, une boîte de Frosthaven, Irina et moi ouvrirons une bouteille de Suze ce soir. Pour célébrer.

À quoi sert ce qui ne sert à rien ? - Roland Barthes en F-18

Les plus anciens de nos lecteurs le savent : depuis l'été 2013, où je l'ai téléchargé « par curiosité », « comme ça », « pour comprendre ce qui plaisait tant que ça à Moquette là-dedans »Note : 1 Eurotruck Simulator 2 me fascine. Après des dizaines d'heures passées sur les routes de Pologne et d'Allemagne, devant un jeu a priori dénué du moindre intérêt, j'étais toujours incapable de me défaire de l'impression qu'il s'agissait d'un titre majeur, capable de susciter chez le joueur un sentiment de présence, de réalité, dont les autres jeux ne pouvaient que rêver. Seulement, j'étais incapable de savoir pourquoi : aucune hypothèse ne me satisfaisait totalement, si bien que j'avais fini par renoncer à trouver une explication. Jusqu'au jour où Guy Moquette, encore lui, m'a encouragé à essayer DCS World, le simulateur de vol ultra réaliste d'Eagle Dynamics. Et là, sur le tarmac de l'aéroport de Beslan, tandis que j'exécutais pour la énième fois la procédure de démarrage de mon A-10C, j'ai connu la révélation.

Note 1 : C'est en tout cas ce que je dirai à mon procès.

Vermintide - Panier garni

Parce qu'il n'y a pas que le jeu vidéo dans la vie, mais que ce serait quand même dommage de trop s'en éloigner (on se les re-pèle là-dehors, et le monde est dangereux), « Panier Garni » vous donne l'occasion de découvrir une sélection de livres, films et autres activités déconcertantes en lien avec un jeu célèbre ou inconnu.