35 résultats pour "que devient il dungeon defenders ii"

Dans les couloirs de Daedalic

Bon, visiblement, les développeurs de Daedalic ne nous ont pas invités à Hambourg pour manger de la currywurst, ni pour visiter la ville pourtant recommandée par Louis-Ferdinand Sébum pour son nombre impressionnant de bordels et de casinos au kilomètre carré. Qu’à cela ne tienne, en tant que développeurs et éditeurs, les Allemands avaient plein de jeux plutôt chouettes à nous montrer, et le planning était serré.

Les protections anticopie des jeux vidéo - Canard PC Hardware 44

Que ce soit sur PC, sur console ou même en arcade, les éditeurs de jeux et les fabricants des systèmes qui les accueillent ont toujours eu affaire au piratage. Avec le temps, le jeu vidéo est devenu le terrain d’un affrontement très particulier entre les développeurs et les crackers (les programmeurs amateurs qui copient les jeux, pas les biscuits anglais).

Delta Force - À la guerre comme à naguère

Les FPS des années 1990, c'est le moins qu'on puisse dire, n'étaient pas très portés sur les grands espaces. Wolfenstein 3D a pour décor un château, Doom se déroule dans les profondeurs de l'Enfer, Quake aux tréfonds d'une dimension glauque où le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle texturé en 64 × 64 pixels. Pour des raisons à la fois techniques (le hardware de l'époque ne pouvait pas afficher des décors très ouverts) et culturelles (le FPS, dont le premier avatar sérieux avait pour nom Catacomb 3-D, est un descendant du dungeon crawler), on y explorait plus volontiers des couloirs obscurs que des prairies ensoleillées. Même dans les rares lieux un peu plus aérés, comme les villes de Duke Nukem 3D, les distances de vue et de tir restaient faibles : on se battait toujours dans un mouchoir de poche. Tout du moins jusqu'en 1998, quand un développeur du nom de NovaLogic s'est mis en tête de créer un FPS militaire.

Sur PLATO, la vie clandestine des pionniers du jeu vidéo

Il y a cinquante ans, un système informatique d’un nouveau genre, le PLATO, se répand comme une traînée de poudre dans les universités des États-Unis. C’est la première fois qu’on utilise une série d’ordinateurs pour enseigner à grande échelle. Mais les étudiants découvrent vite que le système PLATO permet de créer des jeux vidéo clandestins… que les administrateurs traquent sans pitié.

Les jeux qu'on attend en 2019 - (et pas forcément pour les bonnes raisons)

Depuis que Noël Malware, « l'homme qui met 9/10 plus vite que son ombre » comme on l'appelle iciNote : 1, est arrivé à la rédac, beaucoup de choses ont changé. Les rédacteurs, jusqu'ici gris et blasés, qui à l'annonce d'un nouveau jeu se contentaient de maugréer « ouais, bon, c'est un jeu quoi » en écrasant leur clope au fond d'une tasse de café froid, sont redevenus enthousiastes. Joviaux. Ils prennent même parfois – horreur ! – du plaisir en découvrant de nouveaux jeux et en posant leurs mains dessus. Pire, ils se sont mis à ATTENDRE des jeux, à avoir hâte d'y jouer. C'est donc une rédaction toute excitée qui a dressé la liste, sur quelques pages, des titres qu'elle attend le plus en cette année 2019.

Note 1 : Chez Épris de Justice (cpc.cx/eprisdejustice), on l'appelle « celui qui a le numéro de tous les égorgeurs de l'Essonne », mais c'est une autre histoire.

Le FPS après Doom - À la conquête du monde

Dresser une liste exhaustive des FPS (ou plutôt des « Doom-like », comme on disait à l'époque) sortis après Doom est totalement vain. Tentons plutôt de procéder à une sélection chronologique permettant de comprendre l'influence de Doom sur l'histoire du jeu vidéo en général, et du shooter en particulier.

Hexen
Hexen - À la croisée des monstres

C'est le miracle de la nature : tout revient toujours à ses origines. À Noël, le Parisien abandonne son quinoa et repart en région manger de la dinde dans le village qui l'a vu naître. Le saumon remonte le fleuve qu'il a jadis descendu pour aller pondre à sa source. La poule, au soir de sa vie, redevient un poussin puis s'enferme à nouveau dans un œuf[ref. nécessaire]. Et le FPS (subjectivus shootus modernus), lointain descendant des jeux de rôle (portus-monstrus simplex), au milieu des années 1990, a commencé à régresser et à réutiliser des organes vestigiaux. La mutation a notamment été constatée à Madison, dans le Wisconsin, près des locaux d'un studio du nom de Raven Software, et allait changer à jamais l'histoire évolutive des jeux d'action.

Radical Dungeon Sweeper - Démine et descends

J'étais accoudé au comptoir de mon salon de thé favori, sirotant une verveine brûlante, quand l'hurluberlu du tabouret voisin se pencha vers moi et déclara : « La façon dont les gens perçoivent les choses, ça fait tout, mon bonhomme. Prends le démineur : tout le monde s'en moque par principe, parce que c'était inclus gratuitement dans Windows et moche comme tout. Mais en même temps, tous les bêcheurs dans ton genre adorent Picross, alors que c'est la même chose ! Triste monde, quand même... » Après quoi il termina son infusion au tilleul et nous n'en parlâmes plus.

Quake, de Jonathan Blow
Et si les jeux changeaient de créateurs ? - On a (presque) testé pour vous

Les concepteurs de jeux vidéo ont chacun leur style. D'ordinaire, on ne s'en plaint pas. On est même heureux de profiter des créations de gens qui ont des goûts, des spécialités et des talents aussi marqués. Seulement, au bout d'un moment, ils finissent par devenir un peu prévisibles. On se doute que le prochain Paradox Interactive sera un jeu de stratégie. Que le futur Id Software sera un FPS. Tant de potentiel gâché ! Alors on s'est amusé à imaginer quelques possibilités. Et parce que les idées idiotes sont encore meilleures quand on les partage, dès que vous aurez fini notre article, on vous invitera à nous proposer les vôtres.

« Regardez toutes ces graines ! Ça veut dire qu'on va pouvoir faire la guerre ! » La logique des fourmis est très particulière.
Empires of the Undergrowth - Fourmi and you

Comme le disent toutes les Zabou Breitman du cinéma français dans d'innombrables films où elles fument des cigarettes en regardant tomber la pluie depuis leur loft parisien de 150 m², « la vie, c'est compliqué ». Difficile de leur donner tort. Pour se convaincre qu'en effet, la vie, c'est pas simple, il suffit d'ailleurs de jeter un œil à un bouquin de biologie cellulaire. Ou bien de s'essayer aux jeux Maxis des années 1990, comme SimLife ou SimAnt, qui ont dégoûté des sciences naturelles toute une génération d'enfants avec leurs interfaces imbitables. Mais tout ça c'est du passé. Car désormais, il y a Empires of the Undergrowth.

Dungeon Fighter – Deuxième Édition - Claque de fin

Je m'étais juré de ne plus jamais toucher à ces jeux avec plus de gesticulations que de règles. Pourquoi ? Parce que j'ai pété deux doigts à un joueur lors de ma dernière partie de Jungle Speed et que plus personne de mon groupe ne veut d'un samedi soir aussi merdique. Alors imaginez un peu la tête qu'ont faite les gens lorsque j'ai posé Dungeon Fighter 2 sur la table.

Dungeon Academy - Vraiment tapissime

Il y a quelque temps, à l'occasion d'un déjeuner avec un pote, celui-ci me fit une terrible confidence. « Tu sais, j'aime pas les roll and write. Même avec des mécaniques parfaitement huilées, ces jeux mettent autant d'ambiance qu'un cimetière. » Autant vous dire que j'ai bien eu envie de rappeler ledit copain lorsque, le soir même, Dungeon Academy me prouva qu'il était possible de conjuguer roll and write et gens qui chahutent à table.

Faut-il jouer en mode ironman ? - Joies et frustrations d'une option pour masochiste

C'est un beau matin de printemps, je décide de commencer une nouvelle campagne sur Hearts of Iron IV. Je choisis mon pays, ma date de départ et... la voilà ! La maudite case Ironman ! Elle me regarde telle une bête assoiffée de sang. Je sais que je ne devrais pas cliquer dessus, que je vais le regretter. Mais bien sûr, je clique. Et vingt heures de jeu plus tard, alors que mon armée se fait massacrer par les chars soviétiques sans possibilité de revenir à une sauvegarde précédente, je me pose toujours la même question : pourquoi donc est-ce que je m'inflige une telle torture ?

Dead Cells - Cells que j'aime

Vous savez déjà tous combien Dead Cells est excellent. Vous le savez car vous y jouez probablement déjà, peut-être même dès le début de l'accès anticipé il y a un an et demi, vous avez des dizaines d'heures dessus, vous n'en décollez pas. Je ne peux guère vous en vouloir si vous passez ces pages, car je suis d'accord avec vous : Dead Cells est excellent.

The Tribe Must Survive - L'ombre d'un doute

« Il y a peu de jeux qui se déroulent durant la Préhistoire », me faisait remarquer, lors d’un récent stream, un membre du chat à l’esprit particulièrement vif (probablement un abonné, il est de notoriété publique que les gens qui lâchent des subs à la chaîne Twitch de Canard PC sont souvent les plus brillants). C’est vrai, et c’est pourquoi The Tribe Must Survive vient à point nommé combler ce terrible manque. Et pas seulement celui-là.

Len's Island - L'île de Beauté.

Pour vous permettre d'apprécier l'ambiance de Len's Island, je vous propose une expérience sensorielle. Fermez les yeux. Imaginez que vous êtes dans une rame de RER bondée. Le train s'arrête à la station Nanterre-Préfecture.

Gloomhaven - C'est plateau tôt

Je dois vous faire une confession. Gloomhaven, c'est mon jeu de plateau du cœur. Mais c'est aussi un jeu que j'ai toutes les peines du monde à sortir, avec ses mises en place sans fin et ses cinquante pages de règles. La bonne nouvelle : ce passage au jeu vidéo corrige l'ensemble de ces défauts. La mauvaise nouvelle : celui-ci en ajoute de nouveaux. Oui ben on ne peut pas tout avoir, hein.

Le grand plaisir du jeu : récupérer les meilleures pièces détachées des ennemis vaincus.
Cogmind - Aïe, Robot

Galvaudé, usurpé, maltraité, le terme rogue-like ne veut plus dire grand-chose aujourd'hui. N'importe quel jeu qui n'autorise pas les sauvegardes s'en voit immanquablement affublé. Que cessent ces salamalecs ! Voici donc un vrai rogue-like, un pur, un dur, un authentique, avec le moteur graphique d'un Minitel et une interface de traitement de texte des années 1980.

Vie et mort de l’âge d’or des jaquettes - « Aujourd’hui, plus personne ne veut être trompé par une illustration tape-à-l’œil sur une boîte »

Un duel épique au soleil couchant pour vendre Wasteland. Un soldat aux abdos gonflés jusqu’au bord de l’explosion pour vanter Doom. Dans les années 1980 et 1990, tant que la jaquette d’un jeu vidéo en mettait plein la vue, les illustrateurs faisaient à peu près ce qu’ils voulaient. Une ère d’insouciance et de liberté, avec ses parts d’ombre.

Sur les berges du jeu d’aventure, le MUD frétille encore - La lente agonie d’une extraordinaire machine à se raconter des histoires

Les grandes catégories de jeux ont toutes un ancêtre à peu près reconnaissable. Par exemple, Maze War, souvent considéré comme le premier FPS, ressemblait déjà à un vrai jeu de tir : il y avait un labyrinthe en fil de fer dans lequel se perdre, de jolis ennemis et de l'action qu'on pourrait même qualifier de trépidante. Les MMO, eux, dérogent complètement à cette règle. A leur origine, on trouve un jeu à peu près diamétralement opposé à World of Warcraft ou Guild Wars. Un écran atroce constitué uniquement de texte blanc sur fond noir, codé par deux étudiants sur un ordinateur de la taille d'une armoire. Un MUD.