9 résultats pour "au doigt et loeil golf zero"

Nano Golf - Au doigt et à l’œil

Vista Golf - Au doigt et à l’œil

Trick Shot 2 - Au doigt et à l’œil

Dunkers 2 - Au doigt et à l’œil

La boss key - Flemme des années 80

Les systèmes d'exploitation multitâche sont quand même bien pratiques. Sans eux, comment pourrions-nous regarder des vidéos de chatons tout en lisant d'un œil distrait un article du Monde diplomatique qui nous annonce la venue des premières guerres climatiques ? Sans eux, au lieu de bâcler deux choses en même temps, on serait obligés d'en faire une seule sérieusement. Et il ne serait plus possible de dissimuler, d'un rapide alt+tab, un navigateur ouvert sur YouPorn ou un jeu vidéo lancé pendant les heures de bureau. On en vient presque à se demander comment faisaient les gens autrefois, à l'époque où les OS n'étaient pas capables de faire tourner deux programmes à la fois. C'est bien simple : ils utilisaient la boss key.

Arnold Hendrick, l’historien

Avant de servir les marottes de Sid Meier et Bill Stealey en collaborant à une poignée de simulateurs militaires et de jeux de stratégie, Arnold Hendrick était historien. Et plus précisément, spécialiste de la campagne des îles Solomon. À la fin des années 1980, motivé par son amour de l’histoire militaire et ses années d’expérience à MicroProse, il a suggéré à la société de se lancer sur le développement de sa petite marotte à lui : Darklands. Ce jeu de rôle, dont mon honorable confrère Izual a déjà chanté les louanges et détaillé les déboires1, a bien failli faire connaître un sort funeste à la société. Pétri de bugs à sa sortie en 1992, le jeu a été ensuite corrigé et accueilli par des critiques enjouées, sans être rentable pour autant. Il n’en reste pas moins un objet singulier, ambitieux et d’une précision maniaque, sur lequel Hendrick a accepté de revenir.

1 : « Darklands, le jeu de rôle colossal qui a failli couler MicroProse »

Comment les jeux vidéo sont-ils traduits ? - Une brève histoire de la localisation, de l’amateurisme total des années 1980 aux sorties mondiales d’aujourd’hui

Dans la scène d’introduction du jeu Zero Wing, shoot’em up spatial sorti sur Mega Drive en 1991, un capitaine de vaisseau fait face au chef d’une force ennemie. Ce dernier, qui vient de placer une bombe dans son vaisseau, lui annonce la mort imminente de son équipage et déclare avec solennité : « All your base are belong to us » (« Toutes votre base sont nous appartiennent »). Cette mauvaise traduction du japonais à l’anglais, depuis devenue un mème, a été reprise, moquée et détournée un peu partout dans le monde – que ce soit par le groupe Weezer, des militants politiques ou d’autres jeux vidéo, de Max Payne à Modern Warfare 2.

La plus belle histoire d'amour du jeu vidéo - Final Fantasy VII et sa narration mécanique

J'ai terminé trois fois Final Fantasy VII. Je l'ai fini une première fois en 1997, quelques semaines après sa sortie sur PlayStation. Je l'ai terminé une deuxième fois, quelques années plus tard, lorsque le titre est arrivé sur PC. La dernière fois, c'était l'année dernière, à l'occasion du portage sur Switch. Après l'avoir parcouru trois fois dans son intégralité, je pensais bien connaître le jeu et pourtant, sans une vidéo publiée sur YouTube il y a trois ans, je serais peut-être passé à côté d'une des plus belles histoires d'amour du jeu vidéo.
(Attention, cet article contient des spoilers.)

X-Men : Children of the Atom : où l’on découvre qu’Akuma est en réalité un X-Men...

 
Marvel vs. Capcom - Chronique d’une saga explosive

Parmi l’innombrable quantité de franchises inspirées de l’univers des super-héros, la saga Marvel vs. Capcom est sans conteste l’une des plus populaires à ce jour. Et pour étudier la genèse de la série, ainsi que ses fondations côté gameplay, il est nécessaire de remonter bien avant le premier opus sorti en 1998. Tout commence en réalité dès 1994, avec un petit titre de castagne baptisé X-Men : Children of the Atom.