22 résultats pour "en chantier de faire votre connaissance surge"

Death Trash - Chair et tendre

Jouer enfin à Death Trash est une expérience étrange. Il faut dire que depuis l'annonce du jeu en 2016, les screenshots et les trailers qui se sont succédé n'en disaient presque rien. Ils ne montraient qu'une suite de tableaux en pixel art, pleins de créatures surréalistes et de grosses tumeurs. Death Trash, à mes yeux, était davantage une série de concept arts qu'un véritable jeu, pourvu d'un gameplay. Et ce n'est peut-être pas un hasard.

Dream Cycle - Vainqueur par chaos

Comme aime à répéter Roger-les-Mains-Sales, le cuistot du bar Le Dégueuloir d'Aubervilliers, que j'accompagnais hier encore dans sa tournée des poubelles des supermarchés, « ce qui compte, ce n'est pas la qualité des ingrédients, c'est la façon de les préparer ». Cela explique sans doute pourquoi Dream Cycle, qui ressemble à un assemblage aléatoire de trucs piqués dans l'Unity Store, a recueilli des avis Steam « très positifs ».

Voilà ce qu'il se passe quand une communauté a assez bien travaillé pour disperser le gros caillou qui se dirige vers sa planète...
Eco - Le ciel lui est tombé sur la tête

Eco n'était pas encore installé sur mon disque dur que j'étais déjà convaincu de ce que j'allais y trouver. Les images, vidéos et le résumé sur Steam était limpides : un clone de Minecraft, en plus mignon, basé sur la collaboration et teinté de bonne conscience écologique. Je ne m'attendais pas à ajouter à la liste des interrogations sur les marges brutes, l'inflation, la démocratie ou le collectivisme. En un mot comme en cent, derrière la couverture chamarrée de Oui-Oui au pays des bisons se cachait Le Capital de Marx.

Arnold Hendrick, l’historien

Avant de servir les marottes de Sid Meier et Bill Stealey en collaborant à une poignée de simulateurs militaires et de jeux de stratégie, Arnold Hendrick était historien. Et plus précisément, spécialiste de la campagne des îles Solomon. À la fin des années 1980, motivé par son amour de l’histoire militaire et ses années d’expérience à MicroProse, il a suggéré à la société de se lancer sur le développement de sa petite marotte à lui : Darklands. Ce jeu de rôle, dont mon honorable confrère Izual a déjà chanté les louanges et détaillé les déboires1, a bien failli faire connaître un sort funeste à la société. Pétri de bugs à sa sortie en 1992, le jeu a été ensuite corrigé et accueilli par des critiques enjouées, sans être rentable pour autant. Il n’en reste pas moins un objet singulier, ambitieux et d’une précision maniaque, sur lequel Hendrick a accepté de revenir.

1 : « Darklands, le jeu de rôle colossal qui a failli couler MicroProse »

Skull and Bones - Au bout du roulis

Le désespoir que j’ai ressenti avec Skull and Bones n’a d’égal que sa vacuité profonde. Jamais un jeu me demandant de naviguer sur les flots ne m’aura laissé autant de vague à l’âme.

Two Point Hospital - Ressortez vos fichiers doc’

Difficile de faire moins cool qu’un hôpital. La souffrance humaine, les poches de pipi et la bouffe Air France, ça n’a jamais fait un cocktail d’une grande popularité. C’est notamment pour ça que Bullfrog a choisi la politique de la grosse rigolade au moment de sortir Theme Hospital, en 1997. Une recette qui a tellement marqué son époque que personne n’a vraiment tenté de la dépasser depuis. Pas même ses créateurs, qui reviennent aujourd’hui avec un Two Point Hospital qui sent bon le remake.

Au pic de l’époque Epic

« Je travaille en moyenne 70 heures par semaine. J’en connais qui font des semaines de 100 heures. » Une banale histoire de crunch dans le jeu vidéo ? Pas seulement. D’abord parce qu’il s’agit de Fortnite, le jeu le plus joué au monde ; ensuite parce qu’il est question des conséquences d’un modèle économique, le « jeu comme service », qui fait fureur ; et enfin d’un développeur qui prétend agir en défenseur de l’industrie.

Subnautica - La palme d’or

Rares sont les jeux qui parviennent à exploiter avec succès le thème de la plongée sous-marine. Encore plus rares sont ceux qui, comme Subnautica, m’ont fait me sentir, avec un plaisir égal, successivement dans la peau de Robinson Crusoé, de Brady Barr et de Valérie Damidot.

La 5G propage le coronavirus - Partie 3 - Canard PC Hardware 48

Ou « Le coronavirus a été inventé pour couvrir les morts de la 5G ».

Canard PC perd des plumes

Notre volatile va traverser une zone de turbulences, veuillez regagner votre tranchée, attacher votre ceinture, mettre un casque, enfiler des gants et endosser ce parachute blindé par-dessus votre gilet pare-balles. Sale temps pour les canards sauvages.

Jouer sur PC est-il un luxe ? - Canard PC Hardware 48

Avec l'arrivée des nouvelles consoles, qui offrent un rapport performances/prix assez intéressant dans l'absolu, jouer sur PC peut sembler onéreux, et – spoiler – ça l'est. Mais il convient d’aller au-delà des idées reçues et autres clichés.

Décrocher un pendu : dix secondes dans un autre jeu, vingt minutes savoureuses ici.
Disco Elysium - Le livre dont vous êtes le blaireau

Depuis 2015, un vent venu d'Estonie colporte d'étranges rumeurs. Celles d'un jeu de rôle visionnaire, d'un collectif d'artistes qui se serait transformé en studio de jeux vidéo, d'une histoire de flic ivre mort dans un univers totalement nouveau. Nourri de Planescape : Torment et de Kentucky Route Zero, ce qui s'appelait encore No Truce With The Furies promettait de changer notre rapport à la narration, aux dialogues et au roleplay. Mais le jeu, développé dans la lointaine Tallinn, existait-il seulement ou ses captures d'écran officielles n'étaient-elles qu'une suite de montages alléchants ? Le doute a subsisté pendant des années. Et puis, fin avril, j'ai pris le train pour y jouer de longues heures et rencontrer ses créateurs. Le vent n'avait rien exagéré : au contraire, il ne soufflait pas assez fort.

Arma 3 - Sévice militaire (suite et fin)

Parfois, les cruels rédacteurs de Canard PC obligent l’un ou l’une des leurs à jouer à un jeu qui ne l’intéresse absolument pas. La malheureuse victime vous fait part de ses impressions dans cette rubrique, « Figure implosée ».

Le jeu vidéo en prison - La grande évasion

Dans une salle de spectacle où règne un silence religieux, une petite dizaine de personnes s’affrontent à tour de rôle sur Fifa 18. Entre chaque match, des observateurs se fendent d’un petit commentaire sur les tactiques des participants, d’un conseil avisé (« Prends l’Allemagne, c’est eux qui vont gagner la Coupe cette année »), d’une plaisanterie teintée de régionalisme breton (« Choisis plutôt Guingamp, allez ») ou d’un pronostic. Parfois, un cri de joie vient troubler la profonde quiétude de l’événement, qui ressemblerait finalement à n’importe quel tournoi Fifa s’il ne se déroulait pas dans le quartier socio-culturel d’une prison.

Les années 1990 : un âge d'or du test de jeu vidéo - C'était le temps de l'emerveillement

Dans les années 1990, il n'y avait pas de téléphone portable. Ni même de Steam (sorti en 2003) ou de YouTube (2005). Les souris n'avaient pas de molette. Les écrans d'ordinateur pesaient 25 kilos. Les cartes 3D étaient encore des prototypes de laboratoire, et le Minitel restait bien plus populaire qu'un Internet balbutiant. Et pourtant, bravant ces conditions épouvantables, des femmes et des hommes ont testé des jeux vidéo.

Phasmophobia - Dans la maison abandonnée, ectoplasme et bras cassés

Je ne sais pas ce qui me fait le plus peur dans Phasmophobia. Est-ce que ce sont les apparitions furtives du fantôme que je suis venue chasser, après dix minutes passées à arpenter les couloirs d’une maison sans que rien ne vienne troubler le calme si caractéristique des banlieues pavillonnaires ? Est-ce que ce sont les graphismes datés de ce jeu en grande partie développé par une seule personne, qui se traduit notamment par des personnages aux mouvements grotesques et au regard vitreux ? À bien y réfléchir, je sais ce qui me terrifie particulièrement dans Phasmophobia – ce sont les personnes qui jouent avec moi.

Windows 11 : le nouveau 11 de départ de Microsoft - Canard PC Hardware 51 - Partie 1

Windows 11 est disponible depuis quelques mois, et comme toujours avec Windows, vous hésitez peut-être à sauter le pas. Prenons donc le temps de passer en revue ce qu’il propose avant de nous décider.

Le tour du gadget

Age of Empires IV - D'un autre âge

Les documentaires Arte sont un vaste mensonge. Derrière la promesse de fine érudition, on trouve un Netflix pour CSP+, destiné à sédater les spectateurs à coups d'énièmes reconstitutions moisies des conquêtes napoléoniennes entrecoupées de commentaires rebattus. Mais peut-être est-ce, finalement, ce que veulent les amateurs d'Histoire ? La répétition du même, du passé, du connu ? Ça tombe bien, c'est à eux qu'est destiné Age of Empires IV.

Marvel vs. Capcom Infinite - La reconnaissance des paires

« Infini (nom masculin) : Qui n'a pas de fin.
En photographie, distance à partir de laquelle tous les objets produisent une image nette. »

Je veux bien mais dans ce cas-là, pourquoi les personnages de Marvel vs. Capcom Infinite sont-ils tous flous ?