145 résultats pour "jeu plus dangereux h1z1 king kill"

Pagan Online - Vous avez dit Blizzard ?

Je suis un être ignoble, mauvais, rempli de préjugés. Aussi, quand on nous a proposé de découvrir le hack'n'slash d'un studio serbe qui n'avait jusque-là développé que des jeux casual pour mobile, et que j'ai senti les regards se tourner vers moi, ma première réaction a été de dire, et je cite là mes paroles exactes : « Mais avec joie ! J'ai hâte de poser les mains et les yeux sur ce qui sera à n'en pas douter un chef-d'œuvre, peut-être même la prochaine étape de l'évolution des loisirs interactifs ! » Puis j'ai tenté de me jeter par la fenêtre.

Pourquoi la Zone est-elle le décor idéal pour un jeu vidéo ? - Tchernobyl, mon amour

Il y a deux types de joueurs : ceux à genres et ceux à univers. Les premiers cherchent un FPS ou un city-builder, qu'il se déroule mille ans dans le passé ou dans l'avenir. Les seconds veulent explorer la galaxie de Star Wars ou l'Europe médiévale, que ce soit dans un roguelike ou un STR. Si j'appartiens sans conteste à la première catégorie, il existe un lieu fictionnel qui me ferait acheter le plus nase des puzzle games : la Zone.

Wrath: Aeon of Ruin - Colère de déjà-vu

C'est fou. À l'instar des vieux nems achetés au chinois du coin que j'avais oubliés dans mon frigo avant de partir pour les fêtes et que je m'apprête à manger, les FPS old school n'ont rien perdu de leur fraîcheur. Pourtant, après Dusk, Ion Maiden et Amid Evil, franchement, on aurait pu se dire que la formule avait fait son temps. Mais comme mon traiteur chinois, qui sait fidéliser le client en glissant à chaque fois dans la commande un petit cadeau (sachet de chips aux crevettes, canette de Coca, papier « produits frais, consommez dans les 24 heures »...), le FPS rétro parvient toujours à se renouveler.

Danganronpa V3 : Killing Harmony - Les ados se cachent pour mourir

Pendant que nos camarades amateurs de tir au pigeon découvrent les joies des battle royale avec Playerunknown's Battlegrounds et son armée de clones, nous autres, les esthètes, rions. Car cela fait bien longtemps que nous goûtons les plaisirs raffinés du meurtre et de l'éradication, de l'objet contondant et de la difficile survie. Tout cela dans Danganronpa, en sirotant une tasse de lapsang souchong et en se massant les neurones.

« Arkane a toujours essayé de ne pas imposer l'histoire au joueur » - Entretien avec Ricardo Bare et Harvey Smith

Comme dans tout bon film fantastique, il a fallu s'y reprendre à deux fois, la première interview ayant été annulée pour cause de tempête de neige. Mais nous avons fini par triompher des éléments et établir une liaison avec le Texas, le temps de poser quelques questions à Ricardo Bare et Harvey Smith, directeurs créatifs de Redfall chez Arkane Austin.

Doom Eternal - Flammes des années 90

En général, quand un éditeur organise une présentation de jeu, il décore la salle où se déroulera la session avec quelques petits gadgets, généralement assez kitsch (cartouchières en plastique pour un jeu militaire, épées en polystyrène pour un jeu médiéval...), afin de mettre les journalistes dans l'ambiance avant le début de la partie. Parfois ça va plus loin, avec des statues grandeur nature des personnages, de la musique... Mais avec Doom Eternal, Bethesda a battu tous les records : à peine sorti de chez moi, je m'y croyais déjà. Franchement, pour un jeu dont le thème est « l'Enfer sur Terre », mettre la RATP dans le coup et nous faire traverser Paris du nord au sud dans des bus surchargés qu'il faut attendre deux heures sous la pluie entourés de types tellement à cran qu'on se demande à chaque instant s'ils ne vont pas en venir aux mains, fallait le faire.

GTFO - WOW WTF

Il y a un an de ça, Starbreeze entamait une douloureuse phase de restructuration. Revente de Psychonauts à Microsoft, licenciement de 25 % des effectifs... Rien n'aura été épargné, pas même une division en deux entités distinctes pour éviter que des problèmes d'édition – comme avec l’infâme Raid : World War II – ne mettent en danger le développement de Payday et vice versa. Mais la bonne nouvelle, c'est que les malheureux licenciés sont retombés sur leurs pattes en fondant 10 Chambers Collective, un studio dont l'héritage vidéoludique se fait clairement ressentir.

The Last Stand : Aftermath - Je l’ai dans l’apo’

Ce test n’était pas du tout prévu. Si j’ai lancé The Last Stand : Aftermath, c’était pour moi-même, mû par une sorte de curiosité polie envers le dernier projet d’un développeur que je suivais déjà il y a quinze ans, lorsqu’il bossait sur des jeux Flash. Je m’attendais à laisser tomber au bout de dix minutes et… j’y ai passé toute la nuit. Alors tant pis, mes autres articles attendront, il faut absolument que je vous parle d’un des meilleurs jeux de survie de l’année 2021.

Monster Hunter : World - Attra… butez-les tous !

En noble joueur PC, peu habitué à tremper les mains dans la fange des consoles, il est probable que Monster Hunter ne vous dise pas grand-chose. Pourtant, après des années de carton interstellaire chez les Japonais, Capcom a décidé de porter la licence sur PC. Comme ça. D’un coup. Paf.

The Ferryman - Nuit et brouillard

Ici Samuel, votre gardien de phare [crrrrr]. Que vous écoutiez depuis la côte, la mer ou n'importe où [crrrrr] j'espère que vous passez une belle soirée. Par cette nuit noire, j'aimerais vous raconter une histoire [crrrrr] que j'ai entendue, il y a bien longtemps, dans un port. Elle commence avec mon père [crrrrr].

Wash Your Hands

Le 24 mars 2020, dans le monde, 17 250 personnes sont mortes de l'épidémie de Covid-19. Je ne sais pas si c'est beaucoup. Je ne sais pas si c'est un grosse grippe ou une apocalypse, je ne sais pas si nous en faisons trop ou si nous n'en faisons pas assez. En fait, je ne sais pas grand-chose.

Ça ne me dit rien qui travaille

Les jeux vidéo prennent un malin plaisir à nous faire faire des choses que l'on détesterait dans la vraie vie. Partir à la guerre, s'exposer aux radiations cosmiques, affronter des monstres, travailler aux douanes, être une adolescente de 15 ans : toutes ces expériences, qui oscillent entre le mortellement dangereux, l'infiniment ennuyeux et le complètement traumatisant ont pourtant fourni la matière d'un paquet de jeux auxquels on a adoré s'adonner. En voici deux de plus, pour vos archives.

Le jeu de la mort et du hasard - Assez de décès

Il existe certains sujets que l’on refoule immédiatement dès qu’ils surgissent dans les réflexions quotidiennes, petits sursauts désagréables et taquins. Ils adoptent des formes variées, comme les impôts, le fait de devoir prendre la ligne 13 du métro parisien, ou encore la mort. Comme il est assez rare de croiser les deux premiers dans un jeu vidéo, c’est le rapport à la disparition, au deuil, qui sera ici notre sujet.

Avatar Frontiers of Pandora
Avatar : Frontiers of Pandora - Pourtant, que la montagne est belle

Clic. F12. F12. Clic. F12. F12. Après deux heures devant Avatar : Frontiers of Pandora, j’avais assez de captures d’écran pour garnir votre média spécialisé préféré d’un diaporama à couper le souffle. Mais, malheureusement pour le jeu, vous payez pour lire des mots.

Image rare : la rédaction de Canard PC dans un moment d'intense réflexion (en haut à droite de l’image).
Fort Boyard - Un peu trop passe-partout

Il y a des phrases tellement drôles qu'on s'en souvient encore des décennies après les avoir lues. Tenez par exemple, « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » (Déclaration des droits de l'homme et du citoyen). Sans déconner, quel talent comique ces révolutionnaires, impossible d'y repenser sans rigoler. Ou bien « Le Père Fouras ressemblait à un énorme muppet sculpté dans du brie » (Monsieur Pomme de Terre, test de Fort Boyard : la Légende, dans Joystick n° 75 d'octobre 1996). Cette phrase géniale est gravée dans ma mémoire depuis vingt-trois ans. Dès que je vois le père Fouras, dès que quelqu'un prononce le nom du père Fouras, paf, le muppet, le brie, et je rigole tout seul comme un con. Ou plutôt, je rigolais...

Bien sûr, il y a des objets et bâtiments mystérieux à activer, mais ne vous attendez pas à un gros scénario. Astroneer est plutôt un jeu de solitude contemplative.
Astroneer - Un grand bol d'oxygène

Les jeux de survie et de crafting sont souvent brutaux. Subnautica nous envoie mourir de soif par 400 mètres de fond en se faisant agresser par des calamars géants. The Forest nous fait dormir sous la pluie au milieu de meutes de cannibales tarés. The Long Dark envoie des loups et des ours nous dévorer entre deux hypothermies. Et puis, il y a Astroneer. Astroneer, lui, il est gentil. Il est mignon. Il est coloré. Et ça fait tellement de bien.

Below - Sous les pavés, la rage

Pour le nouvel an, afin de faire plaisir à tout le monde, j’ai tenté de réaliser une tarte aux poires à la raclette : il suffisait de faire fondre un peu de fromage, d’ajouter des pommes de terre et de la charcuterie, de découper quelques poires, de mettre du sucre et de mélanger le tout dans une grande pâte feuilletée. Deux mois après ce qu’il est maintenant convenu d’appeler « le drame de la Saint-Sylvestre », je ne comprends toujours pas ce qui a pu mal tourner. Sur le papier, tout était pourtant parfait.

Strange Brigade - Jeu bizarre et d'essai

« Alors, ch'est comment Chtrange Brigade ? », me demande Sébum, les yeux pleins de curiosité et la bouche pleine de cookies. En temps normal, ce genre de question ne me pose aucun problème mais face au titre de Rebellion, je n'ai pu que soupirer « Ben c'est... pfoulàlà » en lui piquant un gâteau. Car Strange Brigade est un jeu pfoulàlà.

The Long Reach - Cherchez l'horreur

Dans un couloir sombre, une forme indéterminable avance en rampant. Des bruits de mastication, des renâclements inhumains la précèdent. Caché derrière un bureau, je la regarde avancer vers moi. Une blouse blanche couvre son corps difforme. Je crois que c'est Stan. Ou ce qu'il en reste. J'espère qu'il ne m'a pas vu.

Tunic - C’est un peu personnel comme question, je ne sais pas si je suis prêt à en parler comme ça, au débotté